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    Nouvelle Calédonie
  • LNC | Crée le 13.03.2024 à 14h00 | Mis à jour le 07.05.2024 à 11h58
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    A l'époque, en Brousse, la caisse à eau ronde traditionnelle, en tôle ondulée, était incontournable. Photo DR
    Nous évoquions lors de la précédente publication les récipients d'eau usuels de la Calédonie d'antan. Encore fallait-il disposer du précieux liquide. C'est à cela que servaient les caisses à eau. Cubiques ou rondes, elles dominaient la plupart des constructions, au temps où, faute de conduites et de surpresseurs, l'eau arrivait au robinet par gravité. Même les réservoirs de carburant des avions américains ont, jadis, été convertis en caisses à eau par nos ingénieux grands-pères. Il est vrai que la caisse à eau n'était pas donnée: en 1900, son installation coûtait 22 francs ! De tels objets, aussi communs, volumineux et périssables, ont rarement été conservés dans les musées. Par contre, ils apparaissent sur de nombreuses photos d'époque. Exemples.

    En Brousse, avec l'éolienne


    Photo DR

    Sur cette station de Brousse, sans doute à Muéo, les deux caisses à eau cylindriques sont alimentées par une éolienne. Outre l'éolienne, on employait jadis le bélier, mécanisme qui, à partir de la très faible déclivité d'un creek, pouvait monter l'eau jusqu'aux réserves de la maison.

    La maison de Tonton Marcel


    Photo DR

    Derrière la villa musée de Païta, l'Association témoignage d'un passé a gardé la " maison de Tonton Marcel ". Elle dispose bien évidemment du fût sous la gouttière et, à l'arrière, d'une caisse à eau ronde (photo principale).

    Les caisses cubiques


    Photo DR

    Les premières caisses à eau étaient cubiques, comme l'atteste cette carte postale de Louis Tallot représentant l'arrière-cour de la maison My à la Vallée-des-Colons. Même à Nouméa, la constitution d'une réserve d'eau alimentée par la conduite de la Ville et/ou par l'eau de pluie recueillie sur le toit de la maison, était indispensable en cas de sécheresse.

    Les caisses rondes


    Photo DR

    Toute maison de brousse, au début du siècle dernier, avait un fût sous la gouttière. Mais l'essentiel des réserves venait des caisses à eau rondes, en tôle ondulée. On les trouvait partout, même à l'époque où l'on se déplaçait encore à cheval. En témoignent ces deux photos de la vie militaire.


    Photo DR

    Note

    Cette série est réalisée avec le concours de l'Association témoignage d'un passé.

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