Politique. Philippe Germain est à Bruxelles pour signer le 11e contrat FED et participer au forum UE-PTOM.

Le forum UE-PTOM lui-même a lieu vendredi, il sera présidé par le commissaire européen au développement et à la coopération internationale.

Aujourd’hui mercredi, plusieurs réunions sont au programme du chef de l’exécutif calédonien. D’abord le comité de suivi entre la France TOM français (Polynésie, la Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna, Saint-Barthélemy, Saint-Pierre et Miquelon, et les terres australes et antarctiques). La réunion se tient avec le directeur général de l’outre-mer, les services du ministère des Affaires étrangères et ceux du Premier ministre. Au cours du déplacement, Philippe Germain doit signer la convention de financement du 11e FED, consacré au développement du tourisme pour un montant de 3,6 milliards CFP.

Mais l’avenir à moyen terme de ce partenariat est encore flou. Il faut savoir qu’en 2020, la stratégie financière de l’Union européenne envers les TOM changera sensiblement car une réforme financière entrera en vigueur au sein de l’Union européenne. Autre fait notable, la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE va entraîner le départ de neuf TOM de la liste de l’UE. D’où la question pour la Calédonie de savoir si elle reste inscrite durablement dans le programme FED (à l’origine conçu pour les ex-colonies d’Etats européens et en voie de développement) ou si elle s’arrime autrement aux possibilités financières offertes par l’Europe.

Les Etats européens qui exercent une tutelle sur des PTOM sont le Royaume-Uni, la France, les Pays-Bas, et le Danemark. D’autres Etats administrent des régions dites ultra-périphériques, tout comme la France avec Saint-Martin.