- A.T. | Crée le 08.11.2023 à 22h16 | Mis à jour le 08.11.2023 à 22h20ImprimerL’enquête en flagrance est actuellement diligentée par le service territorial de police judiciaire de la direction territoriale de la police nationale. Photo Archives LNC / Thierry PerronLe Parquet ouvre une enquête pour interpeller l’auteur présumé d’un vol avec usage ou menace d’une arme qui a dégénéré dans le domicile d’une femme de 73 ans et d’un homme de 84 ans souffrant de la maladie d’Alzheimer, samedi dernier, à Rivière-Salée. Le malfrat aurait porté plusieurs coups contre le couple et même traîné au sol la septuagénaire avant de prendre la fuite avec un maigre butin : une tablette numérique.
Dans la soirée du samedi 4 novembre, vers 20h40, une patrouille de la police nationale est intervenue, rue Lafayette, à Rivière Salée, à Nouméa, au domicile d’un couple de personnes âgées (un homme âgé de 84 ans atteint de la maladie d’Alzheimer et son épouse âgée de 73 ans) qui venaient de subir un vol avec usage ou menace d’une arme.
Selon les indications données par l’épouse aux forces de l’ordre, un individu encagoulé, ganté et porteur d’une arme de poing s’est introduit chez eux vers 20h30. Une fois à l’intérieur, l’agresseur a porté des coups, probablement au moyen de l’arme de poing, au niveau du visage du mari tout en demandant aux victimes d’indiquer le lieu où se trouve leur argent.
Roués de coups, puis traînée au sol
La femme décide alors de s’interposer pour protéger son mari. Elle reçoit à son tour plusieurs coups avant d’être traînée au sol jusqu’au salon. L’auteur lui réclame de nouveau de l’argent et aurait même menacé de tirer une balle dans la tête de son mari si elle ne s’exécute pas. Le malfrat, qui avait manifestement observé le couple avant de pénétrer dans l’habitation, rappelle à la femme qu’elle détenait une tablette numérique, quelques minutes avant son intrusion. La septuagénaire se résigne à lui remettre la tablette, puis l’auteur prend immédiatement la fuite.
Le couple est rapidement transporté au Médipôle. Il ressort de l’examen médical que l’homme et la femme présentent des blessures qui leur valent une incapacité totale de travail (ITT) de respectivement 10 et 3 jours. En outre, le médecin légiste constate chez la septuagénaire "un état d’anxiété post-traumatique découlant d’un stress majeur au moment des faits."
Le suspect toujours dans la nature
À ce stade, l’enquête se poursuit afin d’identifier et d’interpeller l’auteur présumé de ces faits, qui sont "d’une gravité certaine" et passibles d’une peine de 20 ans de réclusion criminelle, rappelle Yves Dupas, le procureur de la République, qui juge bon de préciser : "Les services d’enquête et le Parquet entendent déployer toutes les investigations nécessaires de manière à élucider cette affaire dans les meilleurs délais. Il est demandé aux personnes susceptibles d’apporter des éléments pouvant intéresser cette enquête de contacter le commissariat de police de Nouméa."
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