L'Union calédonienne et l'UNI ont rédigé ensemble, ce jeudi matin, en bureau politique du FLNKS, une demande pour l'organisation du troisième référendum. Ce courrier commun comme en 2019, doit être transmis au haut-commissaire. Etonnant ? Sur le plan juridique, non. Lors d'une convention à Bourail, le FLNKS, dopé par son score de 46,74 % en faveur du Oui au scrutin du 4 octobre, avait invité, une dizaine de jours après le scrutin, ses groupes du Boulevard Vauban, l'Union calédonienne et l'UNI, à déclencher la troisième consultation sur l'accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie, dès l'ouverture de la période dédiée. Soit à partir du 4 avril 2021, c'est-à-dire du sixième mois suivant le vote, au regard des conditions prévues par la loi organique. Ce référendum peut être organisé à la demande d'un tiers des élus du Congrès, donc dix-huit. Les indépendantistes possèdent largement l'effectif dans l'hémicycle.

Après des désaccords, un consensus a par ailleurs été trouvé, ce jeudi, entre indépendantistes sur une date de l'échéance : en septembre 2022. 

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