L'année 2016 a été mouvementée, traversée par des faits divers encore gravés dans la mémoire des Calédoniens. Début avril, les eaux paradisiaques de Poé se transforment en scène d'horreur : une sexagénaire est tuée par un requin-tigre alors qu'elle se baigne dans moins d'1,50 m d'eau. En juin, Jean-Pierre Déteix, personnalité politique, est retrouvé mort à Nouville, tué sous les coups d'un jeune homme de 20 ans. En août, Mathilde, 23 ans, est percutée de plein fouet sur les baies alors qu'elle sort de boîte de nuit. Le chauffard prend la fuite. L'infirmière décédera en Métropole le 3 novembre. Les responsables, deux lycéens, ne seront interpellés que quelques jours plus tard. Fin août, Sébastien et Julien, deux pêcheurs disparaissent en mer dans le lagon Sud. On ne retrouvera qu'une combinaison et une Go pro filmant le naufrage.

Fin octobre, Wiliam Décoiré, un jeune évadé du Camp-Est, est tué par un gendarme sur la RP1 « en état de légitime défense » selon le parquet. Un drame qui met le feu aux poudres avec des barricades érigées sur la RP1, bloquant durant de longs jours des milliers de Calédoniens. Puis, le 22 novembre, lors de pluies diluviennes, tout un pan de montagne s'effondre sur les tribus de Gouareu et Ouayaka, à Houaïlou. Le glissement de terrain fait huit morts et détruit de nombreuses habitations.

Côté économie, la TGC est votée au Congrès le 1^er septembre. En juillet, le nombre de 153 678 électeurs est arrêté pour la liste référendaire. Enfin, 2016 est également marquée par le plus grand déménagement de l'histoire calédonienne : celui du CHT Gaston-Bourret vers le Médipôle.