
La SLN est dans une situation financière critique avec une trésorerie à la limite de la rupture. Sur le plan opérationnel, tant sur les mines qu’à l’usine, les chiffres se sont améliorés ces derniers mois. "Ce qui laisse présager une possibilité de redresser la tête" a observé Guillaume Verschaeve, directeur général de la Société-Le Nickel, ce jeudi matin, lors du traditionnel rendez-vous des vœux. L’entreprise n’est pas en cessation de paiements, toutefois la menace est réelle. L’information d’un nouveau coup de pouce de 7 milliards de francs venu de Paris a circulé. Aucune concrétisation, ni confirmation, pour le moment, d'après la direction. "Si nous pouvons obtenir l’aide d’un de nos actionnaires, ou de nos actionnaires, dont l’État, cela ne peut pas se faire quand la société est en cessation de paiements. Cela doit se faire avant" explique Guillaume Verschaeve. "Notre objectif est bien d’éviter la cessation de paiements, de se donner les moyens de redresser la situation. S’il y a aide, c’est dans le but d’obtenir davantage de flexibilité dans la gestion de notre trésorerie dans le très court terme, pour être plus efficace dans le redressement".
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