
"Je n’ai aucune trace écrite de rien, je n’ai pas d’accord écrit. Donc, si on ne me présente rien, je n’ai aucune raison de payer. Comment est-ce que je le justifie, comptablement ? Verser le moindre sou, sans aucune trace écrite…", a déclaré Florian Grill, le président de la FFR.
Selon les médias locaux, la Fédération australienne demande le versement d’un million de dollars australiens (près de 72 millions de francs), à la fédération française en raison de cet accord passé avec l’ancienne gouvernance de Bernard Laporte concernant le test-match entre les Bleus et les Wallabies disputé le 27 août.
"Je veux bien honorer la signature de la Fédération française de rugby mais encore faut-il qu’il y ait des documents. La situation n’a pas changé, je rends des comptes à un comité directeur, à une assemblée générale… Il faut être sérieux. On ne peut pas travailler sans aucun écrit et sur la base de propos qui nous sont rapportés comme des accords oraux et qui n’ont aucune trace sérieuse. Personne ne m’a présenté de document", a ajouté le patron du rugby français.
La rencontre entre la France et l’Australie, disputée au stade de France et remportée par les hommes de Fabien Galthié (41-17), constituait le quatrième et dernier match de préparation à la Coupe du monde des Bleus.
A l’époque, la tenue du match avait un temps été remise en cause, la Fédération australienne réclamant déjà de l’argent.
"Même si on a aucune trace, on a dit à la Fédération australienne qu’on était prêt, si on faisait plus que ce qui était budgété dans nos comptes, donc plus de 65 000 places (le Stade de France peut en contenir environ 79 000, NDLR), à leur verser 50 % des recettes additionnelles", avait alors assuré Florian Grill.