
Ce n’est plus un secret pour personne : les usines de nickel calédoniennes sont au bord du gouffre. Alors que le président de KNS a annoncé préparer une éventuelle "mise en sommeil" du complexe industriel de Koniambo [1], c’est au tour du gouvernement d’anticiper "la dégradation de la filière nickel" et les suppressions d’emplois qui pourraient suivre.
L’exécutif a annoncé la mise en place d’une "cellule de suivi et de soutien, destinée à accompagner les acteurs économiques, les salariés et les entreprises qui se retrouvent confrontés à une perte importante d’activité voire à la suppression d’emplois". Ce dispositif sera mené en collaboration avec les provinces, les communes et les partenaires sociaux.
Vendredi 26 janvier, le gouvernement a reçu les directions des trois usines (SLN, KNS et Prony Resources) "afin d’être informé sur leurs perspectives pour les prochains mois et de mesurer à court terme les conséquences des décisions envisagées par chacune d’entre elles" et définir ainsi "les leviers à actionner".
Le gouvernement "tient donc à informer la population calédonienne de sa complète mobilisation pour mettre en œuvre des leviers de soutien à l’activité et pour accompagner les salariés, les familles et les entreprises".