
Responsable d’une grande partie des 14 000 cas de diabète chez les Calédoniens, sans oublier son rôle majeur dans l’obésité, les produits sucrés sont désormais assujettis à une nouvelle taxe, votée l’an passé au Congrès [1].
Pour rappel, cette taxe, dont le montant variera en fonction de la teneur en sucre de chaque denrée, doit s’appliquer tant sur les produits fabriqués localement et que sur ceux importés.
C’est la raison pour laquelle cette réglementation poursuit deux objectifs principaux : inciter les industriels à diminuer la teneur en sucre de leurs produits et entraîner un changement dans les habitudes de consommation par l’augmentation des prix.
En se basant sur la consommation actuelle, les services du gouvernement ont estimé qu’elle pourrait rapporter 3,3 milliards de francs par an, en grande partie fléchés vers les comptes de l’Agence sanitaire et sociale.
Dans ce cadre, le gouvernement a arrêté la liste précise des produits concernés par cette taxe. La voici :
- boissons qui contiennent du sucre, ajouté ou non ;
- boissons lactées contenant du sucre à l’exception des laits infantiles premier et deuxième âges et des laits de croissance ;
- préparations, concentrées ou déshydratées, permettant la reconstitution de boissons contenant du sucre ;
- crèmes glacées et sorbets ;
- confiseries constituant des sucreries sans cacao ;
- chocolats ;
- sauces et sauces préparées ;
- produits de boulangerie, de la pâtisserie ou de la biscuiterie industriels ;
- préparations alimentaires à base de céréales additionnées de sucre ;
- sucre à l’état solide ou en sirop et les mélasses résultant de l’extraction ou du raffinage du sucre.