
Sur cette station de Brousse, sans doute à Muéo, les deux caisses à eau cylindriques sont alimentées par une éolienne. Outre l'éolienne, on employait jadis le bélier, mécanisme qui, à partir de la très faible déclivité d'un creek, pouvait monter l'eau jusqu'aux réserves de la maison.
Derrière la villa musée de Païta, l'Association témoignage d'un passé a gardé la " maison de Tonton Marcel ". Elle dispose bien évidemment du fût sous la gouttière et, à l'arrière, d'une caisse à eau ronde (photo principale).
Cet été, les Nouvelles calédoniennes dépoussièrent les objets du passé [1]
Les premières caisses à eau étaient cubiques, comme l'atteste cette carte postale de Louis Tallot représentant l'arrière-cour de la maison My à la Vallée-des-Colons. Même à Nouméa, la constitution d'une réserve d'eau alimentée par la conduite de la Ville et/ou par l'eau de pluie recueillie sur le toit de la maison, était indispensable en cas de sécheresse.
Toute maison de brousse, au début du siècle dernier, avait un fût sous la gouttière. Mais l'essentiel des réserves venait des caisses à eau rondes, en tôle ondulée. On les trouvait partout, même à l'époque où l'on se déplaçait encore à cheval. En témoignent ces deux photos de la vie militaire.
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