
J’adore cette radio. Quand elle a émis sur le territoire, j’avais 15 ans. J’ai grandi avec NRJ, j’écoute toujours NRJ. Quand j’ai appris que la radio était en vente, je n’ai pas hésité à répondre à l’appel d’offres parce que c’est cette radio et pas une autre pour moi. Ce choix a été très instinctif car NRJ est ma radio coup de cœur. Je suis quelqu’un qui adore sortir de sa zone de confort. Pour résumer, j’adore apprendre. Et, cela me plaît beaucoup de découvrir l’univers de la radio.
Cela fait 32 ans que je navigue dans le domaine automobile et dans lequel, j’ai beaucoup évolué. J’ai eu la chance d’avoir un professeur du nom de Jacques Jeandot qui m’a pris sous son aile. Je suis rentré comme simple vendeur, aujourd’hui, j’occupe le poste de directeur général de Renault. Ma fonction consiste aujourd’hui à apporter des moyens, à apporter du liant. Mon leitmotiv, c’est que les gens se sentent bien au travail. J’accorde beaucoup d’importance au dialogue social.
Je suis rentré dans le groupe Jeandot à l’âge de 21 ans mais avant, j’ai travaillé comme croupier pendant deux ans au Casino Royal à Nouméa. Je suis quelqu’un d’autodidacte. Je n’ai pas le bac. C’est grâce à un ami qui était commercial dans le groupe Jeandot et qui quittait le territoire que j’ai intégré cette société. Je me souviens que mon ami m’avait dit : viens, je vais te présenter un mec génial. C’était Jacques Jeandot, un total inconnu pour moi. Je l’ai donc rencontré et j’ai commencé dès le lendemain. De mon côté, j’ai eu une très grande admiration pour lui. Rapidement, il a eu confiance en moi et m’a offert des opportunités. Cela a développé en moi, cette volonté d’apprendre en permanence.
Etre accessible, à l’écoute des salariés, attentif à leur bien-être, à leur santé physique et mentale. Je suis préoccupé quand quelqu’un se sent mal au travail. Dès que l’on me rapporte qu’une personne se met en arrêt maladie, je cherche à savoir ce qui se passe. Les salariés peuvent me rencontrer, ma porte est ouverte.
Ma mère est venue en Calédonie lorsque j’avais un an. Je suis parti en pension en Australie pendant deux ans. Ma vie est liée au Caillou et pas à l’Australie. J’ai de la famille de cœur là-bas mais je suis très attaché à la Nouvelle-Calédonie, mon pays.
Cela a commencé en pension en Australie, à l’âge de 16 ans. Ma mère m’avait acheté un Olympus. Je me suis inscrit à des cours de photos. Je développais mes photos. Pour moi, la photographie représente la quête d’émotions. Cela peut être une nature morte, un visage, un moment capté et immortalisé, le plus souvent en noir et blanc pour le contraste. Il faut toujours que se dégage, se révèle, une histoire.
Moins maintenant mais oui j’en ai toujours eu. Je réalise que depuis deux ans, je prends moins de photos. Il faut avoir du temps pour la photo.
Je n’y ai pas pensé simplement. J’adore l’éphémère. J’ai quand même un projet d’expos de mes photos. Une fois, le mur de ma maison fini, j’installerai des planches en bois et exposerai des photos régulièrement sur ce mur pour les partager avec des gens qui passeraient dans la rue. Une forme de partage comme la cuisine le permet aussi.
J’adore apporter du plaisir, c’est dans mon ADN. La cuisine, c’est du plaisir. Je vais au marché tous les dimanches depuis presque 30 ans. Souvent, je cuisine après une journée de travail et cela ne me dérange pas. Je suis quelqu’un de gourmand mais je fais attention, donc jamais de dessert. Ma cuisine est d’influence française.
Je n’avais déjà pas imaginé cette carrière et cette vie. Je dirais prendre du recul. Je suis quelqu’un qui aime la transmission, travailler avec des jeunes. Dans dix ans, mon attache sera toujours ici. Mais, je m’octroierai un peu plus d’absences pour découvrir d’autres pays et vivre d’autres expériences pour sortir de ma zone de confort.
Ma philosophie de vie.
Certaines peurs qui me fragilisent.
Faire plaisir.
Les conflits.
Quand j’ai joué Le Père Noël est une ordure.
Un moment où j’avais perdu confiance en moi.
L’humour débile.
La bêtise humaine.
Amour.
Plutôt une phrase : " c’est pas de ma faute. "
La richesse de la France que l’on retrouve dans notre pays métisse et multiculturel.
Cette période actuelle.