
Les actions se multiplient ces dernières semaines pour faire entendre la situation des Mondoriens coupés du reste du pays depuis quatre mois en raison de la fermeture de la RP1 au niveau de Saint-Louis. Après un rassemblement devant le haut-commissariat et l’envoi d’un courrier au président de la République, un collectif nommé "Les Mondoriens du Sud" a été fondé, le 21 septembre, par Générations Mont-Dore, le comité local du parti.
Samedi, à l’appel de Nina Julié, élue municipale de Générations, "près d’une centaine de Mondoriens" se sont réunis au débarcadère du Vallon-Dore pour rejoindre la nouvelle organisation.
L’objectif est clair : "s’unir pour dénoncer les graves préjudices subis depuis plus de quatre mois en raison du blocage de la route du Mont-Dore", indique le parti dans un communiqué diffusé dimanche matin, évoquant les "pertes d’emploi", la "perturbation de la scolarité", les difficultés d’accès aux soins ou encore les "problèmes psychologiques" causés par cet isolement.
Le collectif, présidé par Laure Moreau, conseillère municipale de Générations Mont-Dore, entend porter plainte auprès du procureur "contre les responsables des actes de violence qui ont conduit à la fermeture de la route". Les habitants sont invités à "témoigner en masse des graves préjudices subis", afin de constituer le dossier et "caractériser les chefs d’accusation".
La collecte des témoignages se poursuivra jusqu’au 20 octobre, selon le calendrier établi par le collectif. Le dossier sera ensuite remis à un avocat, qui aura la charge de déposer la plainte "aux alentours du 15 novembre".