
Dans le prolongement des violences à l'encontre des gendarmes et la mairie de Houaïlou, les 29 et 30 juin 2024, qui avaient eu pour effet d’empêcher la tenue du premier tour des élections législatives, un homme a été placé en gardé à vue le 31 janvier 2025, à l’issue de plusieurs mois d’investigations menées par la section de recherches de Nouméa.
Une information judiciaire a été ouverte ce mardi 5 février par le parquet, indique Hélène Gaudet, la procureure adjointe.
Cet homme a ainsi été présenté devant un juge d’instruction et mis en examen des chefs d’association de malfaiteurs, de participation à un groupement en vue de la préparation de violences ou de destructions, d’entrave à la circulation, de destruction par incendie en bande organisée, de violences sur gendarmes, de vol du matériel de vote par effraction et en réunion et de trouble porté aux opérations de vote.
L’auteur présumé a sollicité un délai pour préparer sa défense et a été placé en détention provisoire. Les investigations, qui seront désormais menées sous le contrôle d’un juge d’instruction, auront pour objectif de déterminer le rôle joué par le mis en examen dans ces actions violentes commises à Houaïlou au mois de juin et de mettre au jour la participation d’éventuels coauteurs.