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  • A.T. | Crée le 21.12.2023 à 15h58 | Mis à jour le 21.12.2023 à 16h37
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    Les organisateurs de la réunion publique espéraient réunir un peu plus de participants. Photo Anthony Tejero
    Une centaine de Calédoniens ont répondu à l’appel du collectif Agissons solidaires, organisée mercredi soir, à Ducos, pour dresser le bilan de huit mois de mobilisation contre la réforme du Ruamm. Quelles sont les préoccupations de ces travailleurs indépendants ? Témoignages.

    Alors que le sujet semble peu à peu disparaître du débat public, notamment en cette période de fêtes et de vacances scolaires, le collectif Agissons solidaires a voulu battre le rappel en dressant le bilan de ces huit mois de mobilisation contre la réforme du Ruamm, lors d’une réunion publique organisée, mercredi soir, aux halles du marché broussard de Ducos.

    Alors qu’un "passage en force" en janvier du texte est redouté par les membres du collectif, "qui n’ont plus aucun contact avec les élus", cet événement avait notamment pour objectif de faire passer un message : rester mobilisés et demander d’être de nouveau associés aux prochaines discussions qui pourraient avoir lieu sur ce projet de loi.

    "Tout le monde doit faire des efforts"

    Une réunion à laquelle seule une petite centaine de participants ont répondu présent, néanmoins déterminés à faire entendre leur voix jusqu’au bout : "C’est dommage de voir si peu de monde, j’espère que beaucoup de gens suivent les discussions en direct sur les réseaux sociaux car ce n’est pas une fois la réforme passée qu’il faudra venir pleurer. Il est l’heure de se remobiliser, estime Fabienne, gérante d’un "petit commerce" qui emploie une salariée. La hausse des taux de cotisation et la suppression de l’abattement sur les bas salaires comme prévu initialement, ce n’est pas possible. Aujourd’hui, les entreprises n’ont plus les moyens de payer. On se demande déjà comment on va survivre."


    L’objectif de la réunion était également de tenir informés les travailleurs de l’avancée des travaux après huit mois de mobilisation. Photo Anthony Tejero

    Des inquiétudes que partage René, garagiste à Nouméa : "Le problème, c’est qu’avec la conjoncture économique, qui n’est pas favorable, on a de moins en moins de travail et en parallèle, on nous augmente tout de toute part. Ponctionner à ce point les petits travailleurs n’est pas une solution, estime ce chef d’entreprise qui a embauché deux employés. On veut bien participer davantage, mais pas à ce point. 13 % de taux de cotisation, c’est beaucoup trop. Avant de taxer, il serait bon de d’abord se pencher sur l’audit de la Cafat pour voir où passe l’argent et où peut-on faire des économies. Tout le monde doit faire des efforts, sinon je pense que certains de mes collègues garagistes vont devoir baisser définitivement le rideau."

    "On nous taxe de façon injuste"

    Un peu plus loin, André ne cache pas son agacement, si ce n’est sa colère : "J’ai l’impression que les politiques ont laissé pourrir la situation toutes ces années en s’en lavant les mains et qu’encore une fois, ce sont les gens de la base qui trinquent, glisse ce patenté du secteur de la communication. On nous taxe de façon injuste car les élus n’ont trouvé aucune solution et cela dépasse la seule réforme du Ruamm. Nous vivons dans une société à deux vitesses avec des très riches et le reste de la population, majoritaire, qui ne s’en sort plus. Alors quand on nous demandera de retourner dans la rue, je le ferai."

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