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    Nouvelle Calédonie
  • LNC | Crée le 17.03.2024 à 05h00 | Mis à jour le 07.05.2024 à 11h58
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    À droite, les outils de bois servaient au sertissage : fourreau de maintien, guide outil et mandrin. À gauche, les chargettes simples ou multiples, pour la poudre et le plomb. Photo DR
    Par nécessité, l’approvisionnement étant souvent aléatoire, les " Broussards " du début du siècle dernier savaient être autonomes. Et la chasse étant une activité primordiale pour nourrir la famille, il leur fallait à tout moment pouvoir disposer de munitions. Beaucoup les fabriquaient eux-mêmes.

    Nombre de Broussards disposaient donc du petit matériel nécessaire aux différentes opérations du rechargement d’une cartouche.

    Les premiers outils étaient en bois, souvent du buis. La douille, tout en métal ou seulement avec un culot en cuivre et un corps en carton fort, était placée dans un fourreau de maintien, lui-même coiffé d’un cône creux servant tout à la fois de guide outil et d’entonnoir.


    Les cartouches des débuts du siècle dernier étaient en papier fort sur culot en cuivre. Photo DR

    Elle était d’abord désamorcée à l’aide d’une broche (tige métallique au diamètre du trou de l’amorce), puis elle était recalibrée grâce à un mandrin. On procédait ensuite à l’amorçage, le mandrin jouant la fonction de presse.

    Chargettes à poudre et plomb

    L’étape suivante consistait à préparer la poudre et la charge de plomb. Pour ce faire, on utilisait des chargettes différentes pour le plomb et la poudre, selon le calibre.


    Les chargettes en cuivre servaient à mesurer la poudre et le plomb. Photo DR

    Il existait en particulier des chargettes à double usage. L’une comprenait une chargette à poudre graduée en décigrammes et une à plomb graduée en grammes : l’autre remplissait les deux fonctions et portait le nom de " chargette multiple ", selon la référence du catalogue de Manufrance. Dans tous les cas, les charges étaient obtenues grâce à un réglage par boisseau coulissant.


    Certains fabriquaient eux-mêmes leurs balles ou leurs chevrotines en coulant du plomb dans des moules de ce type. Photo DR

    Entre la charge de poudre et le plomb s’intercalait une bourre de feutre, gras si possible pour l’étanchéité, afin qu’aucun vide ne subsiste dans la cartouche terminée qui était close par une rondelle de carton dur.

    Restait alors à sertir la cartouche, toujours dans son fourreau de maintien.


    Les outils en bois ont ensuite été remplacés par des sertisseurs en fonte, semi-mécaniques. Photo DR

    La poudre noire était souvent vendue en bidons métalliques. Elle provenait soit d’Europe, soit d’Amérique via l’Australie. Le plomb, lui, était vendu en petits sacs de jute.

    Note

    Cette série est réalisée avec le concours de l’Association témoignage d’un passé.

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