
Le Conseil d’État a rejeté le 7 décembre le recours de 140 Calédoniens réclamant le report de la troisième consultation du 12 décembre [1]. Une décision que les demandeurs ne "comprennent pas".
Dans un communiqué, leurs avocats s’expliquent. "Il est impensable qu’un quelconque facteur puisse entraver ce processus qui est le corollaire des engagements internationaux pris par la France", assurent-ils.
Les conseils considèrent que la crise sanitaire et la période de deuil sont "des circonstances tout à fait exceptionnelles". Selon eux, le maintien du référendum [1] "dans cette précipitation ne peut que biaiser le processus démocratique".