
C’était une demi-barrique, en bois, cerclée de fer et qui, par sa contenance, sa hauteur et la surface de son plan d’eau, était un récipient de choix pour de multiples usages : faire tremper et laver le linge (on accolait alors deux bailles l’une à côté de l’autre), conserver l’eau pour l’arrosage des planches du jardin, baigner les enfants…
Le fût enterré ou le demi-fût lui succédera petit à petit, comme on pouvait encore le constater dans les jardins vietnamiens de la Vallée-des-Colons vers les années 1960.
Un contenant bien local, qui aujourd’hui encore sert de mesure officielle. La touque est en fait un bidon de pétrole ou d’huile en général, qui était réutilisé comme récipient pour l’eau du bain à faire chauffer. On y ajoutait souvent une anse en fil de fer pour faciliter le transport.
La touque (18 litres environ) est encore l’unité de mesure officielle pour le café en cerises ramassé au bord des champs. Elle servait aussi pour mesurer les huîtres de palétuvier.
C’était une petite boîte (4/4 de haricots ou de petits pois en général) très pratique pour transvaser de l’eau.
Elles étaient souvent réutilisées, notamment en Brousse, comme abreuvoirs pour les vaches et les chevaux, ou comme bacs pour laver les légumes.
Cet été, les Nouvelles calédoniennes dépoussièrent les objets du passé [1]
Vidée de son précieux vin, elle servait à transporter de l’eau lors des pique-niques, coups de pêche et autres déplacements. Il s’agissait d’un récipient en verre de 20 à 50 litres environ, souvent clissé, c’est-à-dire enveloppé d’osier ou de jonc pour le protéger des chocs.
Il y a bien longtemps, le fruit du callebassier (l’un de ces arbres est visible dans le jardin du Musée de Païta) était découpé à sa partie supérieure, lorsqu’il était encore vert, et débarrassé de ses graines. Très solide une fois sèche, la calebasse servait de récipient pour le transport de l’eau.
Rien ne se perd… Aujourd’hui encore, la bouteille de whisky Johnny Walker (ou autre) est très souvent transformée en bouteille d’eau et trouve tout naturellement sa place dans les réfrigérateurs des familles calédoniennes. La " bouteille carrée "est aussi très appréciée des apiculteurs pour la commercialisation du miel.
Pur produit français, inventé par les Gaulois alors que les Latins utilisaient l’amphore, le tonneau était un objet dont la fabrication requerrait un savoir-faire particulier. Les tonneliers, que l’on appelait charpentiers de tonneaux, ou aussi broquiers, futailliers, lieurs de cuves ou barilliers, devaient respecter des mesures bien précises.
Il y avait un nom pour chaque volume :
- Le galopin : 0,23 litre
- La chopine : 0,46 litre
- La pinte : 0,93 litre
- Le pot : 1,83 litre
- Le setier : 7,43 litres
- Le broc : 8 litres
- Le petit fût : 50 litres
- La demi-pièce : 110 litres
- La fillette : 134 litres
- Le bussard : 200 litres
- La pièce : 220 litres
- Le muid : 268 litres
- La pipe : 400 litres
- La tonne : 1 000 litres
- Le foudre : plus de 11 500 litres
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