
À l’occasion de la mission Crise mai 2024 qui se tenait hier au Congrès de la Nouvelle-Calédonie, le groupe UC-FLNKS et Nationalistes "souhaite attirer l’attention de tous sur la situation financière inquiétante de la Nouvelle-Calédonie", dont la cause, selon le groupement politique, est entièrement du fait du Gouvernement français, qui impose "son diktat à notre pays, notamment en ce qui concerne le périmètre de notre citoyenneté."
Le groupement de partis politiques du Congrès annonce quelques chiffres, comme les 724 entreprises directement impactées par les exactions, les 1 233 indirectement touchées par la crise, ou encore les "milliers de salariés qui se trouvent en situation de chômage partiel ou total en lien avec les évènements actuels, pour un coût estimé à plus de dix milliards de francs".
Selon l’UC-FLNKS et Nationalistes, la solution ne peut pas venir de la France, "elle-même menacée d’une mise sous tutelle de l’Union européenne".
Sous la plume de Pierre-Chanel Tutugoro, le groupement politique demande donc l’autorisation à l’Etat de solliciter "une mission d’évaluation de l’Union Européenne, de la Banque Mondiale, de l’ONU, du Fonds monétaire international (FMI) ou du Forum des îles du Pacifique (FIP)". Il demande également "l’implication de partenaires extérieurs capables de fournir une aide financière et technique pour stabiliser et redresser notre économie" ou encore "la mise en place de réformes structurelles nécessaires pour garantir notamment la pérennité économique de la Nouvelle-Calédonie."