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    Local L'Hebdo
  • bon plant
    Textes : Marianne Page Photos : Delphine Mayeur | Crée le 26.12.2012 à 18h54 | Mis à jour le 24.07.2016 à 02h40
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    Roger Talamona est sylviculteur au Mont-Dore. Il défend l'idée qu'en plantant des arbres, on peut sauver la planète. Les désastres écologiques mondiaux sont autant de petites « fins du monde » à ses yeux.

    Dans sa plantation du col de Mouirange, ses 20 000 arbres absorbent chaque année 50 tonnes de CO2. Les plus anciens ont été plantés il y a trente-cinq ans. Un pari sur l’avenir que Roger aimerait bien voir imité par d’autres Calédoniens. Mais ils sont peu nombreux à voir « l’autre or vert » qui repose sous leurs pieds. Il y a trente ans, ses pinus lui ont permis de construire entièrement sa maison et il en est fier. Mais aujourd’hui, il tire la sonnette d’alarme. Pour lui, le pire est à venir. « J’avais planté 600 pieds de letchis, il y a trente ans, en attendant que mes arbres grandissent et  puissent être coupés. Mais avec le réchauffement climatique, ils n’ont pas produit depuis dix ans et j’ai perdu 50 millions ! J’ai dû licencier mes trois ouvriers et j’ai arrêté de travailler. C’est ma fille qui gère l’exploitation à ma place », déplore Roger.

    Des allures d’Avatar
    Pin des Caraïbes, araucaria, teck, mahogani, eucalyptus deglupta, santal et même érable du Canada, les essences sélectionnées par le sylviculteur ont une allure majestueuse et paraissent tout droit sorties du film Avatar. « Je suis originaire de la Lorraine et le bois, c’est ma passion. Partout où je vais, je me rends dans la forêt. J’ai posé mon sac ici en 1963. Mon rêve de gosse était de planter et de scier mon bois. Avec vingt arbres, on fait un beau chalet… » Roger Talamona se prend à rêver que « le domaine public ouvre une partie de ses 800 000 hectares aux plantations, de même que les 450 000 hectares de terrains kanak. Ça leur rapporterait plusieurs millions à terme. On préfère que l’argent tombe dans les poches de quelques importateurs de bois… J’ai reçu la visite de Jean-Marie Tjibaou. Il avait compris l’importance de cette ressource inépuisable, contrairement au nickel. Il en serait autrement s’il était encore là », regrette-t-il.

    Un million de graines
    Dans son réfrigérateur, l’exploitant a mis de côté un million de petites graines d’eucalyptus deglupta, une superbe essence aux couleurs de l’arc-en-ciel et dont le bois entre dans la fabrication de la pâte à papier. Il entend les offrir gratuitement, avec le savoir-faire qui les accompagne, à toute personne désireuse de suivre son exemple. « Dans trente ans, chacune de ces graines représentera 100 000 francs. Alors faites le calcul ! Et c’est du bois de qualité ! En Nouvelle-Zélande, le pinus représente 120 000 emplois. L’an dernier, ils ont fait cinq fois le budget de la SLN ! Et ici, on dit que c’est une plante envahissante… » Le sylviculteur estime avoir trente ans d’avance sur les changements de mentalité à venir. « En attendant, le niveau de la mer continue à monter et les cataclysmes mondiaux sont autant de petites fins du monde, à leur échelle qu’on pourrait éviter en plantant des arbres… » 
     

    Les conseils de Sébastien

    Orchidées : les epidendrums

    Les epidendrums sont des orchidées d'Amérique centrale et du sud, avec plus de 1 000 espèces connues, et réparties en deux groupes : le premier à pseudobulbes ovales et le second à tige en forme de bambous. Les plus répandues en Nouvelle-Calédonie sont celles du deuxième groupe. Il existe de très nombreux hybrides, avec des couleurs allant du blanc au rouge et, depuis quelques années, avec des tailles de fleurs de plus en plus grosses. La culture de ces orchidées est assez aisée à condition de respecter quelques bases. Le milieu de culture peut être composé d'écorces de pin, de charbon, de fibres de fougère, etc. Comme les racines sont assez fines, adaptez la taille du substrat à celles-ci. Le plein soleil est tout à fait possible à condition de ne pas mettre une plante provenant d'une serre ou d'une zone ombragée directement au soleil, surtout en été : allez-y progressivement. L'arrosage peut se faire tous les jours si les plantes sont en extérieur et bien aérées. Si par contre vous les avez en serre, un arrosage tous les deux ou trois jours est suffisant. La multiplication est très facile, les epidendrums produisent naturellement des keikis (petits plants sur les tiges principales) que vous pouvez, une fois qu'ils auront un bon réseau de racines, détacher et replanter.

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