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  • Ouégoa. Grande réunion familiale hier au champ de foire
    | Crée le 10.11.2014 à 03h00 | Mis à jour le 24.07.2016 à 09h49
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    Les Martin s'étaient donné rendez-vous hier sur le champ de foire de Ouégoa. Photo Ivan Cotignola
    Le bouche-à-oreille et les réseaux sociaux ont fonctionné. Après une première Martinade en 2013 au parc Fayard à l'initiative des Martin résidant à Nouméa, il s'était dit : « Et si on se rencontrait tous à Ouégoa l'année prochaine ? ». C'est fait.

    Au lendemain de la 3e Fête du cheval, qui avait lieu samedi à Ouégoa, 150 personnes sur les 600 que compte la famille Martin se sont donné rendez-vous sur champ de foire à l’occasion d’une « Martinade ». Après un accueil, samedi, des arrivants de Nouméa, les familles résidant à Ouégoa leur avaient concocté des visites des propriétés et des points touristiques. Dimanche, vers midi, réunis sur le champ de foire où étaient affichés des panneaux sur la généalogie de la famille, ils ont partagé un repas. Les enfants ont profité des manèges restés sur le site après la Fête du cheval. L’après-midi, divers jeux - tir à la corde, course en sac, jeux de cartes, etc. - ont été proposés aux protagonistes dans un esprit familial.

     

    Bagne. Toutes les Martin présents dimanche sont les descendants d’André-Baptiste Martin, né le 25 mars 1858 à Beynes Digne (France) et de Julie Trémouilloux, née le 28 février 1878 à Cléré-sous-Bois, en Indre (France). L’aïeul a eu deux frères et une sœur. André-Baptiste Martin était le fils de Séverin Martin et de Marie Marguerite Gorde. André-Baptiste Martin était domestique. Il fut condamné aux travaux forcés à perpétuité pour avoir participé à un assassinat et à un vol. Il fut envoyé au bagne de Port de France (Nouméa). Il arriva en Nouvelle-Calédonie comme transporté le 25 octobre 1878 par le navire La Loire. Son père, Séverin Martin, envoya vainement de nombreux courriers pendant plus de vingt ans pour demander le retour de son fils. Le 24 septembre 1890, André Baptiste Martin, dont la peine avait été écourtée, obtint une concession au Diahot à sa sortie du bagne. Il épousa le 14 août 1893 à Ouégoa, Julie Trémouilloux qui décéda le 1er juillet 1942 à Kaala-Gomen. De ce mariage, naquirent neuf enfants. André-Baptiste fit vivre sa famille avec les revenus qu’il tirait de sa situation de colon éleveur et de commerçant.

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