- | Crée le 21.04.2012 à 03h00 | Mis à jour le 24.07.2016 à 00h30ImprimerLa langue caac est parlée par cinq tribus de Pouébo. Lundi, deux représentantes de l'ALK organisaient une réunion à la médiathèque avec ses locuteurs pour mettre en place un travail de préservation de ce trésor culturel.
Lundi 16 avril, une réunion s’est tenue à la médiathèque de Pouébo pour le travail sur l’écriture de la langue caac. Scholastique Boiguivie et Suzie Camoui sont les académiciennes de l’ALK (Académie des langues kanak) qui mènent ce travail de grande envergure.
Les petits chefs, les personnes ressources et les simples locuteurs des cinq tribus qui parlent ce dialecte unique dans le pays Hoot ma Whaap étaient conviés à cette réunion.
Chaque tribu travaille toutes les semaines sur un thème précis et un point régulier est fait en présence des académiciennes. Un bilan a été établi sur la tournée d’informations et des discussions se sont tenues dans chaque tribu sur le travail à mettre en place pour préserver cette langue.Ecriture universelle
Quatre tribus étaient présentes : Saint-Ferdinand (Wayara), Saint-Denis (Repwec), Saint-Gabriel (Pwéin) et Saintte-Marie (Pwai). La tribu de Saint-Louis (Recaac) n’a pas encore débuté le travail. Scholastique Boiguivie explique que « personne n’a encore travaillé sur ce dialecte unique. Depuis le mois de février, nous travaillons avec la population pour l’accompagner dans ses méthodes de travail, jusqu’à juin. Il faut que les gens sachent au moins écrire la langue à cette échéance. »
Avant de plancher sur cette langue, les deux ambassadrices ont déjà commencé le travail sur les dialectes de Diahoué (le djaiwé) et de Balade (le yalayu) et poursuivront sur l’espace yuaga, la langue parlée dans les tribus de Ouégoa et de Kaala-Gomen. Par ailleurs, les deux académiciennes constatent que peu de personnes sont encore intéressées par ce travail nouveau, mais sont persuadées que « petit à petit, la population va s’impliquer quand elle verra que des personnes s’investissent pour la langue ».
Elles ajoutent que « la première chose à faire est d’aboutir à une écriture universelle. On aura du mal au début mais on avance tout doucement en faisant bien les choses, car c’est un travail qui va rester pour les générations futures. »
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