Monsieur le directeur,

Requins : les deux solutions

Essayons d'être rationnels avec les requins. Ça fait des années qu'on sait que les dents de la mer rôdent dans les parages. Il y a beaucoup de monde dans l'eau chaque jour et les attaques sont de plus en plus nombreuses. Quand il y a un problème, la première chose à faire est de voir ce que les autres pays font. L'Australie est un bon exemple. Là aussi, il y a des requins-bouffeurs de baigneurs. Les pokens ont installé des filets anti-requins. Ça marche puisqu'il n'y a pas d'attaques dans les zones protégées. Les écolos, eux, sont pas contents parce que les filets peuvent tuer des requins et tout un tas d'animaux. Que faire alors ? Flinguer à grande échelle les squales qui traînent chez nous ? C'est une solution radicale qui serait aussi efficace, mais la dame qui veut que l'on soit ensemble sur la planète va hurler à la mort.

Il reste alors deux solutions. La première est de ne plus mettre ses fesses dans l'eau et aller à la piscine. Dans le genre plaisir, c'est comme avaler une glace fondue. C'est pas mauvais, mais c'est quand même mieux quand c'est bien glacé. Dans le même genre d'idée, j'ai un copain qui s'est payé un bateau à dix patates. Comme il ne veut pas se faire bouffer, il se contente de nager prudemment (et pas longtemps) autour de la coque. C'est comme une partie de jambes en l'air qui durerait trois minutes. Ça fait pas de mal, mais ça fait pas beaucoup de bien non plus.

La seconde solution est peut-être la meilleure. Elle consiste à profiter de la mer où l'on veut, quand on veut et comme on veut... en assumant le risque. Tout simplement !

Votre dévoué serviteur, l'Affreux Jojo

N'hésitez pas, chers lecteurs, à me laisser un message discret au 86 29 05 ou sur mon mail : affreuxjojonc@gmail.com