- Joanna Robin | Crée le 07.06.2022 à 11h57 | Mis à jour le 07.06.2022 à 20h57ImprimerJoannes Ititiaty, 38 ans, se présente dans la seconde circonscription. Photo Niko Vincent
Loin du « clivage indépendantiste et loyaliste », Joannes Ititiaty se présente pour la première fois à une élection. Ce père de trois enfants spécialisé en mécanique, a grandi entre la Grande Terre et l'île des Pins. Candidat dans la seconde circonscription, il a choisi de s'investir en politique motivé par son action de « militant actif ». Il est le porte-parole du « collectif de défense des familles assises coutumièrement à Nouville », squat où il réside.
« Discours rassembleur »
Dans son projet, l'avenir institutionnel apparaît « secondaire ». Ce qui l'anime, c'est de militer pour « des projets de société au bénéfice du peuple », car selon lui, « que ce soit l'un [camp du oui] ou l'autre [camp du non] rien ne change ». S'il se présente, c'est aussi pour que « la nouvelle génération ne me reproche pas de n'avoir rien fait ». Mais sa campagne a connu des difficultés. À la recherche de financement, Joannes Ititiaty n'a essuyé que des refus auprès des banques. Une fois la situation débloquée, le retard pris ne lui a pas permis de délivrer à temps ses professions de foi au haussariat. C'est donc dans les rues et les meetings prévus cette semaine dans le Nord comme à Koumac, qu'il espère distribuer son programme avant le premier tour. Un programme tourné sur des problématiques récurrentes telles que la lutte contre les violences conjugales et la vie chère. L'autosuffisance alimentaire et l'écologie sont également des axes de priorité. Il entreprend actuellement un projet à Dumbéa : « on œuvre pour le reboisement du maquis minier au mont Dzumac ». « Toujours sur le terrain », Joannes Ititiaty remonte les plaintes des habitants par le biais de courriers et de pétitions. Il serait parvenu à faire installer de l'éclairage et des passages piétons dans plusieurs villages. Un rôle d'intermédiaire qu'il compte bien perpétuer à l'Assemblée nationale : « s'il faut parler en France pour que ça s'arrange ici, je vais le faire ». Le candidat s'inscrit dans le mouvement antivax local. « Ce n'est pas un vaccin, c'est une injection expérimentale », clame-t-il. Celui qui « se bat pour les libertés » a constaté des résultats significatifs à son action : « on est allé parler un à un aux représentants politiques. L'obligation n'a jamais été mise en place, c'est qu'il y a eu des effets. » Ses soutiens, Joannes Ititiaty les retrouvent jusque dans le Nord et les Îles, « on me soutient de plus en plus, les gens comprennent que mon discours est rassembleur ».
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