- | Crée le 04.05.2019 à 04h30 | Mis à jour le 04.05.2019 à 04h30ImprimerPolitique. Le FLNKS tenait un meeting hier soir, à Boulari. Objectif : « secouer » les électeurs indépendantistes du Sud pour tenter d’être majoritaire au sein des institutions du pays.
Coutume, danses traditionnelles, discours et débat avec le public étaient au programme du meeting du FLNKS Sud, hier soir, au complexe sportif de Boulari, au Mont-Dore. Et si à une semaine du scrutin, ce n’était pas la foule des grands jours, avec près de 150 participants, les sujets soulevés par les colistiers n’en étaient pas moins variés. A commencer par l’éducation, d’emblée abordée par Jean-France Toutikian, candidat et secrétaire de l’Union des groupements de parents d’élèves (UGPE) : « Depuis des années, on bataille pour une école proche de la culture et du quotidien des gens. Grâce aux groupes Uni et UC-FLNKS, plusieurs amendements viennent d’être votés au Congrès : la reconnaissance des correspondants, l’obtention d’un capes en langue kanak. Merci pour ces petites avancées, même si on a un grand travail à faire encore, notamment sur les rythmes scolaires, détaille ce militant. Le projet éducatif calédonien arrive à bout de souffle. Il faut faire confiance à cette liste pour le travail à mener dans ce domaine. »
« Notre économie fonctionne »
D’autres colistiers ont mis en avant la mobilisation sociale « historique » du parti : « Je suis sur cette liste car le FLNKS est le seul à garantir un accès prioritaire à l’emploi, au logement et au foncier à tous les citoyens calédoniens. Ils ont toujours été du côté des plus pauvres et des classes moyennes », martèle Arnaud Chollet-Léakava, un enseignant de 40 ans.
De son côté, Ithupane Tieoue préfère balayer d’un revers de manche les discours alarmistes sur les conséquences économiques de l’indépendance : « En face, ils aiment faire peur en expliquant que les sociétés partiraient. C’est faux. Si c’était le cas, elles ne seraient déjà plus là. Les grandes sociétés minières ne quitteront pas non plus le pays, assure la numéro 2 de la liste. Notre économie fonctionne. C’est à nous de nous faire confiance et d’aller de l’avant. »
Et le FLNKS Sud compte bien tirer son épingle du jeu lors de ce scrutin comme le rappelle Roch Wamytan : « On essaie de secouer notre électorat pour qu’il vienne voter parce que c’est important. On a accumulé énormément de retard dans la mise en œuvre des Accords. Nous plaçons le 12 mai dans cette perspective, insiste la tête de liste qui s’attend néanmoins à une participation moindre que lors du référendum. Nous avons une fenêtre de tir du fait de la multiplication des listes dans la droite non-indépendantiste. Nous pouvons avoir le Congrès et le gouvernement pour finaliser les accords de Nouméa. »
Anthony Tejero
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