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  • Wallis-et-Futuna. Les élus en visite à Matignon
    | Crée le 20.12.2014 à 03h00 | Mis à jour le 24.07.2016 à 10h19
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    Les élus de l'archipel, reçus mercredi par Manuel Valls, ont été rassurés sur deux revendications : la dette de l'Agence de santé locale et l'alignement de l'électricité sur les tarifs de Métropole.

     

    Le président de l'Assemblée territoriale du petit archipel (11 400 habitants), Mika Kulimoétoké (proche PS), s'est dit satisfait d'être reçu à Matignon pour voir abordé « des sujets qui sont pour nous capitaux ».

    Sur le règlement de la dette sanitaire locale, « on peut considérer que c'est chose acquise », s'est-il réjoui. La dette sanitaire de Wallis-et-Futuna, due par l'agence de santé locale à l'hôpital de Nouvelle-Calédonie où ont lieu les évacuations, avoisine les 20 millions d'euros.

    Pour rembourser cette dette devenue trop lourde, l'Agence française de développement va faire un prêt d'un montant égal à la dette à l'agence de santé, dont l'Etat sera caution. En parallèle, l'Etat va augmenter la dotation versée à l'agence pour lui permettre de rembourser son prêt, a confirmé Manuel Valls qui a par ailleurs exprimé « le souhait » de venir l'an prochain à Wallis-et-Futuna. Quant à l'électricité, dont le tarif est cinq à six fois plus élevé à Wallis-et-Futuna qu'en Métropole, pour un niveau de vie trois fois plus bas, le gouvernement a apporté son soutien à la mesure du projet de loi de transition énergétique prévoyant son prochain alignement sur les tarifs de Métropole.

     

    Un surcoût supporté par une taxe

     

    De nombreuses îles françaises, dont la Corse et la plupart des DOM, bénéficient déjà de cet alignement. Il permet de compenser pour le consommateur le fait que produire de l'électricité coûte plus cher sur une île non raccordée par des lignes au réseau électrique national, où tout le courant doit être produit sur place. Le surcoût est alors supporté via une taxe payée par tout consommateur, la Contribution au service public de l'électricité (CSPE). Selon Matignon, intégrer Wallis-et-Futuna au dispositif représente un coût d'environ 4 millions par an.

    Enfin, les élus ont évoqué la piste d'amendements au pavillon maritime de Wallis-et-Futuna, afin notamment d'autoriser des casinos à bord, selon M. Kulimoétoké. Matignon a sur ce point exprimé un soutien de principe. Outre M. Kulimoétoké, le député apparenté PS Napolé Polutélé, le sénateur UMP Robert Laufoaulu et le membre du Conseil économique et social Patalione Kanimoa étaient présents à cette réunion.

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