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  • Basket-ball. Son club de Freiburg n'ira pas aux play-offs du championnat allemand
    Frédéric Ragot | Crée le 03.04.2014 à 03h00 | Mis à jour le 24.07.2016 à 07h08
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    Moins de six mois après son arrivée en Allemagne, Soana Lucet est déjà sur le départ.
    Engagée pour une pige de six mois avec l'Eisvögel USC Freiburg depuis janvier, Soana Lucet a déjà terminé sa saison, le club allemand, 9e du championnat, étant hors course pour les play-offs. La Calédonienne va encore devoir se trouver un nouveau club. 

     

    L’expérience aura donc tourné court. « C’est la première fois que je suis en vacances si tôt dans la saison », rigole-t-elle. Une situation à laquelle Soana Lucet ne s’attendait pas en rejoignant l’Eisvögel USC Freiburg et le championnat allemand féminin en janvier dernier. Neuvième du classement à l’issue de la saison régulière en DDBL, Freiburg n’aura pas réussi son pari d’accrocher une place en play-offs (seules les huit premières équipes sont qualifiées) et ses joueuses se retrouvent donc au chômage technique. Et même au chômage tout court pour Soana Lucet qui n’avait signé que pour une pige de six mois avec la formation allemande.

    Malchance. « On a vraiment joué de malchance ces trois derniers mois, explique l’ancienne joueuse d’Angers, qui avait quitté les bords de la Loire en décembre dernier faute de temps de jeu. La plupart des joueuses de l’effectif se sont blessées, d’autres sont parties en cours de saison, l’entraîneur a dû intégrer dans l’équipe des jeunes qui n’avaient jamais joué dans l’élite et même si on s’est vraiment toutes battues à fond, ça n’a pas marché. » Forcément déçue par la tournure des événements, l’ancienne star des parquets universitaires américains (College of Southern Idaho, puis Arizona Wildcats) ne regrette en aucun cas d’avoir tenté sa chance en DDBL. « Bien au contraire, confirme-t-elle. J’y ai retrouvé le plaisir du jeu grâce à la confiance de mon entraîneur et de mes coéquipières, je me suis éclaté sur le terrain comme en dehors et ça fait toute la différence, surtout après ce que j’ai vécu à Angers. » Titulaire incontestable au poste 4 (ailier fort) et alignée parfois comme pivot par son entraîneur Stephan Mienack malgré ses 1,85 m, la Calédonienne, créditée de 14, 6 points (deuxième meilleur marqueuse de son équipe) et 9, 3 rebonds de moyenne en 11 rencontres seulement, a rapidement trouvé ses marques dans ce nouveau championnat européen qu’elle a découvert après diverses expériences en France (Arras, Angers) et en Belgique (Braine). « Mine de rien, le niveau est assez élevé, grâce notamment à la présence de nombreuses joueuses américaines dans les différentes équipes, et le jeu y est plutôt physique, analyse-t-elle. Et puis surtout, il y a une forme de discipline qui me convient bien. »

     

    Voyage. A tel point que l’ancienne joueuse du 6e kilomètre n’exclut pas de revenir un jour fouler les parquets Outre-Rhin. Car une nouvelle fois dans sa carrière, Soana Lucet se retrouve contrainte de chercher un nouveau point de chute, elle qui a enchaîné les - courts - contrats ces dernières saisons. Et à 27 ans, elle aimerait se débarrasser de cette image de joueuse instable qui commence à coller à ses baskets. « C’est sûr que j’espère maintenant trouver une équipe avec laquelle je pourrai construire un projet à long terme », convient-elle, tout en ajoutant, un large sourire sur son beau visage : « À mon âge, ça devient fatigant de toujours faire et défaire ses valises ! » Forte de sa belle demi-saison à Freiburg et de sa notoriété toujours intacte malgré ses expériences malheureuses dans le championnat français, Soana Lucet ne devrait pas manquer de propositions dans les semaines à venir. À commencer par… Freiburg qui serait tenté de renouveler son bail et d’en faire l’une de ses joueuses vedettes pour tenter de jouer le haut du classement ces prochaines saisons. A moins qu’une grosse écurie allemande, séduite par sa polyvalence et sa forte capacité d’adaptation, voire une formation d’un autre championnat européen ne tentent de l’attirer dans leurs filets. « Je n’exclus rien, annonce-t-elle. Il est encore un peu tôt pour en parler car la plupart des équipes ont encore des challenges à relever d’ici la fin de la saison et cela devrait se décanter d’ici le mois de mai. En attendant, place aux vacances. » Même forcées, celles-ci ont toujours du bon. Sauf peut-être pour les valises.

    Un parcours atypique

    Soana Koelia Lucet naît à Nouméa le 10 mars 1987. Elle fait ses premiers pas de basketteuse à l'AS 6e km mais c'est en rejoignant les parquets universitaires américains (College of Southern Idaho en NJCAA de 2007 à 2009, puis Arizona Wildcats en NCAA de 2009 à 2011) que sa carrière prend une nouvelle dimension. A son poste d'ailière forte, elle est considérée alors comme l'une des meilleures joueuses de sa génération. Lorsqu'elle rejoint la ligue féminine en 2011 en signant à Arras, certains lui prédisent même un destin en Bleue. Mais après quelques mois seulement, en manque de temps de jeu, elle quitte le club du Nord-Pas-de-Calais en cours de saison et se relance avec les Castors de Braine, en Belgique. Devenue une des pièces maîtresses de la formation wallonne (17,3 points, 11,3 rebonds, 1,9 interception et 1,3 passe décisive lors de la deuxième partie de la saison 2011-2012), Soana Lucet tente à nouveau de s'imposer dans le championnat français en signant à Angers en mai 2013. Une expérience qui tourne court puisqu'elle quitte les bords de la Loire après six mois seulement et s'engage avec le club allemand de Freiburg.
     

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