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  • Jean-Alexis Gallien-Lamarche | Crée le 14.11.2021 à 15h15 | Mis à jour le 29.11.2021 à 15h30
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    Assemblée générale du Palika, tribu de Bondé Photo CNJP
    Le bureau politique du Palika estime que la consultation du 12 décembre "prend l’allure d’une mascarade et d’une farce électorale".

    Le bureau politique du Parti de libération kanak charge l’État.

     

    Dans un communiqué, le Palika "prend acte" de la décision de l’État d’organiser "en dépit du bon sens, dans le cadre d’un processus de décolonisation, un scrutin d’autodétermination sans le peuple colonisé".

     

    Cette décision, qui relève "d’une provocation politique", "nous ramène à la case départ d’avant les accords de Matignon-Oudinot et de Nouméa et met à mal toute possibilité de dialogue sur l’avenir du pays. Elle s’apparente à une véritable déclaration de guerre contre le peuple kanak et les citoyens progressistes du pays".

     

    Le parti annonce qu’il va prendre l’attache du "FLNKS et des autres organisations indépendantistes et progressistes ainsi que les instances coutumières pour définir ensemble une stratégie de riposte à la hauteur de l’insulte faite à notre peuple secoué par les deuils".

     

    Le mouvement politique de Paul Néaoutyine, Louis Mapou, Adolphe Digoué, Jean-Pierre Djaïwé ou encore Charles Washetine renouvelle la consigne de "ne pas participer au scrutin du 12 décembre qui prend l’allure d’une mascarade et d’une farce électorale et de ne pas céder à d’éventuelles provocations".

     

    Enfin, le Palika "saisira l’instance internationale de décolonisation de l’ONU pour dénoncer l’absurdité d’une consultation d’autodétermination sans le peuple colonisé".

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