fbpx
    Référendum
  • Jean-Alexis Gallien-Lamarche | Crée le 15.12.2021 à 12h50 | Mis à jour le 15.12.2021 à 12h51
    Imprimer
    Congre du FLNKS salle de l Anse Vata Charles Washetine uni Photo Thierry Perron
    Le bureau politique du Palika considère que cette troisième consultation est un "hold-up" politique de l’État et des Loyalistes.

    Les réactions s’enchaînent depuis la troisième consultation de l’accord de Nouméa.

    Dans un communiqué publié il y a quelques minutes, Charles Washetine, représentant le bureau politique du Palika, annonce que les indépendantistes vont "dénoncer et contester la mascarade d’autodétermination que fût la 3e consultation du 12 décembre" afin de "faire valoir le droit du peuple colonisé et du peuple de Nouvelle-Calédonie à un acte d’autodétermination authentique et sincère".

    Regrettant que "le président de la République vient de prononcer une fin de non-recevoir à l’aspiration du peuple kanak et aux indépendantistes et progressistes qui font partie des 56 % d’électeurs qui n’ont pas participé à ce scrutin", le responsable politique dénonce le choix de l’État "d’imposer imposer sur la base d’un résultat largement minoritaire, un statut définitif au sein de la République Française. Il ferme ainsi la porte à l’aspiration de plus en plus forte et grandissante des kanak et de ceux qui souhaitent construire un pays souverain et multiculturel dans le cadre d’une relation nouvelle avec la France. Nous n’accepterons pas de discuter d’un énième accord sur un statut au sein de la République Française qui est synonyme d’avilissement pour nous".

    "Un passage en force"

    Charles Washetine dénonce aussi "un passage en force" de l’État et des Loyalistes. "Nous ne devons pas être dupes et rester vigilants face au " hold-up " politique que l’État et les Loyalistes viennent de commettre sur cette consultation. Il est évident que le mépris qu’ils viennent d’afficher envers le peuple colonisé et les progressistes du pays, le président de la République Française et les Loyalistes, vont le reproduire de nouveau en imposant un nouveau statut à leur convenance pour la Nouvelle-Calédonie au sein de la République Française lors les élections présidentielles en avril 2022", déclare-t-il.

    Le communiqué précise que le Palika attend désormais "de connaître le projet qu’ils proposent à notre pays pour aviser en conséquence. Le mouvement pour l’indépendance reste vigilant".

    Le Palika veut engager une stratégie en trois points : contestation de la 3e consultation au niveau régional, international et dans la campagne présidentielle ; explication et adhésion au projet pour l’indépendance et organisation pour porter le projet "quoi qu’il en coûtera".

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • DANS LA MÊME RUBRIQUE
  • VOS RÉACTIONS