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  • AFP | Crée le 18.06.2024 à 11h10 | Mis à jour le 18.06.2024 à 11h15
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    Le Premier ministre français Gabriel Attal (au centre) et le député français du groupe Renaissance Mathieu Lefèvre (2e R), candidat à sa réélection dans la 5e circonscription du Val-de-Marne, distribuent des tracts au Perreux-sur-Marne, à l’est de Paris. Photo Olympia de MAISMONT / AFP
    La majorité présidentielle sortante a investi 485 candidats pour les élections législatives des 30 juin et 7 juillet, et laissé 67 circonscriptions sans candidat, selon les listes recueillies lundi par l’AFP.

    Les listes officielles pour les législatives des 30 juin et 7 juillet ont été dévoilées lundi. 483 candidats figurent sur celle émanant du parti présidentiel Renaissance, auxquels s’ajoutent deux prétendants annoncés lundi soir (ce mardi matin) par Horizons, le parti d’Édouard Philippe : Yannick Favennec dans la Mayenne, et Philippe Dunoyer, député sortant de la première circonscription en Nouvelle-Calédonie, jusqu’ici chez Renaissance.

    Au final, sur les 92 circonscriptions non pourvues – dont l’Outremer -, les macronistes affirment en laisser délibérément 67 sans candidat issu de leurs rangs, car "réservées arc républicain".

    "Nous avons considéré que le vote utile pour lutter dès le premier tour contre les extrêmes était ailleurs, et qu’il nous faut tendre la main à d’autres élus. Notre objectif politique reste le même : éviter qu’un candidat des deux blocs (LFI et alliés, RN et alliés) ne gagne, partout où cela est possible", avait expliqué Renaissance lundi matin.

    LR, PS et Liot

    Ainsi, nombre de députés LR sortants n’affronteront pas de candidat de la majorité. Notamment Virginie Duby-Muller, Émilie Bonnivard, Michèle Tabarot, Nicolas Forissier ou encore Julien Dive, ce dernier ayant pourtant voté la censure contre le gouvernement en mars 2023. Le maire de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) Vincent Jeanbrun, investi par LR, a également reçu le soutien du camp présidentiel. Le LR Philippe Juvin n’aura pas non plus de concurrent de la majorité, en vertu d’un accord passé dans les Hauts-de-Seine, département d’élection de Gabriel Attal. Même chose avec des députés PS comme Jérôme Gudej, Dominique Potier ou Cécile Untermaier, qui avaient voté la censure contre la réforme des retraites.

    La majorité a également réservé un sort de choix au groupe centriste Liot, à l’initiative de cette censure : Bertrand Pancher, Charles de Courson, Benjamin Saint-Huile, Christophe Naegelen, Pierre Morel-A-L’Huissier, Jean-Louis Bricout, Martine Froger, Laurent Panifous et David Taupiac ne seront pas concurrencés par un candidat investi par le camp présidentiel.

    "Si on dit qu’on bâtit une nouvelle majorité, avec une nouvelle gouvernance, il faut savoir tourner des pages", explique un cadre de la majorité.

    67 circonscriptions où la macronie "tend la main" ? "Ce n’est pas obligatoirement une question d’arc républicain. Entre les outre-mer et les circonscriptions où personne ne veut aller car le sortant est imbattable…", relativise une source au fait des négociations.

    Hollande ? "Ah non !"

    Illustration : François Hollande, conspué dans la majorité pour avoir intégré une alliance avec LFI, n’a pas de candidat face à lui en Corrèze.

    Un soutien tacite ? "Ah non !", a répondu lundi Gabriel Attal, qui appuie le candidat de droite – "je crois que c’est monsieur Bois" – comme "le mieux à même" de l’emporter face aux "extrêmes". Dans cette circonscription, le représentant de la majorité Christophe Jerreties, élu en 2017 et battu en 2022, "n’a pas voulu repartir", affirme pourtant un ténor de la macronie.

    La majorité soutient également la droite face à l’ancien ministre PS Jérôme Cahuzac, qui se représente dans le Lot-et-Garonne. "Ils ont cherché un candidat jusqu’au bout", assure cependant une source au sein du parti.

    En Seine-et-Marne, le candidat UDI Thomas Ianz est finalement investi par la coalition présidentielle Ensemble face au premier secrétaire du PS Olivier Faure.

    Chez Renaissance, la majorité des sortants rempilent. Le député de Paris Gilles Le Gendre n’a cependant pas été réinvesti, le parti lui préférant Jean Laussucq, conseiller LR de Paris proche de la maire du 7e arrondissement Rachida Dati. M. Le Gendre, ancien président du groupe macroniste à l’Assemblée (2018-2020), se présente sans étiquette.

    Le parti présidentiel a finalement investi une candidate, Nathalie Descours, dans l’Ain contre Damien Abad, ex-LR, éphémère ministre d’Emmanuel Macron élu sous étiquette Renaissance en 2022, et mis en examen pour tentative de viol.

    Dans sa liste publiée lundi soir, Horizons a endossé 82 candidats. Une circonscription fait l’objet d’un désaccord dans le Val-de-Marne : Horizons soutient le maire LR de Saint-Maur-des-Fossés Sylvain Berrios et non le député Renaissance sortant Frédéric Descrozailles.

    Bien que membre de la coalition, Horizons a décidé de "partir sous (s) es propres couleurs" et a déposé en son nom ses candidats en préfecture, a expliqué Edouard Philippe.

    Le MoDem affiche de son côté 85 candidats, en plus du soutien apporté au député de Charente-Maritime Olivier Falorni, adoubé par Ensemble, mais qui insiste pour être classé "divers gauche".

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