fbpx
    France
  • AFP | Crée le 01.07.2024 à 07h51 | Mis à jour le 01.07.2024 à 07h51
    Imprimer
    Le Rassemblement National de Jordan Bardella arrive largement en tête de ce premier tour des législatives. Photo Julien DE ROSA / AFP
    Les responsables du RN, Marine Le Pen et Jordan Bardella en tête, et ceux du Nouveau Front populaire se sont donné rendez-vous dimanche prochain pour un second tour "déterminant" en effaçant d’ores et déjà le "bloc macroniste" à l’issue du premier tour des législatives.

    Le Rassemblement national aux portes de "l’alternance"

    Le "bloc macroniste" est "pratiquement effacé" après le premier tour, pour la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen qui a appelé ses électeurs à donner à son parti la majorité absolue à l’issue du second tour "pour que Jordan Bardella soit nommé Premier ministre". "Le second tour sera déterminant pour éviter au pays de tomber entre les mains […] d’une extrême gauche à tendance violente, antisémite et anti-républicaine, dont les éléments les plus activistes […] imposeront Jean-Luc Mélenchon comme Premier ministre", a-t-elle mis en garde.

    "Le camp présidentiel, encore largement désavoué aujourd’hui, n’est plus en mesure de l’emporter et le score élevé de l’extrême gauche soulève des inquiétudes majeures", a abondé Jordan Bardella, pour qui "la victoire est possible et l’alternance est à portée de main".

    "J’entends être un Premier ministre de cohabitation, respectueux de la Constitution et de la fonction du président de la République, mais intransigeant sur la politique", a-t-il annoncé, assurant que "sept jours nous séparent désormais d’un choix historique".

    Son nouvel allié, le président contesté de LR Eric Ciotti, a appelé dimanche soir (ce lundi matin) les électeurs de droite à rejeter le "terrifiant danger d’extrême gauche" au second tour des élections législatives, estimant que "la victoire (était) en vue pour porter Jordan Bardella à Matignon".

    Le Nouveau Front populaire ne s’avoue pas vaincu

    "Il faut donner une majorité absolue au nouveau Front Populaire, car il est la seule alternative", a réclamé pour sa part Jean-Luc Mélenchon, estimant que "ce vote a infligé une lourde et indiscutable défaite au président, à ces candidats et à la prétendue majorité présidentielle".

    "La page du macronisme est tournée" et "la victoire du Nouveau Front Populaire est possible", a jugé la patronne des Ecologistes Marine Tondelier.

    Le chef de file des Insoumis a aussi clarifié la ligne de conduite pour le second tour : la France insoumise (LFI) "retirera" ses candidatures dans les circonscriptions où elle est arrivée en troisième position et où le Rassemblement national (RN) est en tête. "Nulle part nous ne permettrons au RN de l’emporter. […] Notre consigne est simple, directe et claire. Pas une voix, pas un siège de plus pour le RN", a exhorté Mélenchon. Une autre LFI, Clémentine Autain, demande le "même engagement" de la part des macronistes. "Je compte sur les macronistes, sur Gabriel Attal, sur le président de la République pour faire qu’on se sorte de cette histoire par le bon bout", a abondé François Ruffin, en difficulté dans la Somme.

    "Nous avons sept jours pour éviter à la France une catastrophe", a insisté Raphaël Glucksmann, le leader de Place publique, qui a appelé tous les candidats arrivés en troisième position à se désister face au RN pour remporter le "référendum" contre ce dernier.

    "Le danger de l’extrême droite devrait tous nous mobiliser", a insisté le patron du PS Olivier Faure, appelant à "faire barrage" contre "ce parti dont la matrice est une matrice raciste, xénopohobe, antisémite".

    Le camp présidentiel, défait

    Déjà passé par pertes et profits par le RN et le Nouveau Front populaire, le camp présidentiel était attendu dimanche soir sur ses consignes de vote pour le second tour.

    A peine les résultats communiqués à 20 heures, Emmanuel Macron a appelé à un "large rassemblement" au second tour des législatives face au Rassemblement national, et salué une "volonté de clarifier la situation politique" exprimée au premier tour.

    "Face au Rassemblement national, l’heure est à un large rassemblement clairement démocrate et républicain pour le second tour", a dit le président de la République dans une déclaration écrite.

    La présidente sortante de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet (Renaissance) a appelé à voter pour le candidat "le plus républicain" au second tour des législatives, à l’exclusion d’un "certain nombre de candidats" de l’alliance de gauche.

    L’ancien Premier ministre Édouard Philippe a estimé qu'"aucune voix" ne devait "se porter sur les candidats du Rassemblement national, ni sur ceux de la France insoumise".

    "Beaucoup de Français seraient totalement désespérés de se retrouver avec un choix entre RN et FI, je pense qu’il faut regarder circonscription par circonscription", a estimé un autre allié du président, François Bayrou.

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • DANS LA MÊME RUBRIQUE
  • VOS RÉACTIONS