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A 35 ans, Teddy Riner vise un troisième titre olympique en individuel, un exploit encore jamais réalisé dans sa catégorie (+ 100 kg). Photo Emmanuel DUNAND / AFP

De la nageuse américaine Katie Ledecky, en quête d’un huitième titre olympique dès le lendemain de la cérémonie d’ouverture, à la tentative du judoka français Teddy Riner d’écrire un peu plus sa légende, en passant par l’épreuve de surf sur la vague mythique de Teahupo’o et la natation avec notamment le Calédonien Maxime Grousset, voici les points forts à prévoir durant la première partie des JO-2024, du mercredi 24 juillet au vendredi 2 août.

Mercredi 24 juillet : Dupont lance son Paris

Avant même la cérémonie d’ouverture, les tournois de football et de rugby à VII messieurs donnent le coup d’envoi officieux, avec une interrogation pour les supporters des Bleus : la vedette du rugby français, Antoine Dupont, qui a délaissé le XV de France pour préparer les JO à VII, réussira-t-il son Paris ?

Jeudi 25 : top départ pour les Bleues du hand et du foot

Début des tournois de football et de handball dames, lors desquels les Bleues d’Hervé Renard (foot) et d’Olivier Krumbholz (hand) rêveront d’un destin doré.

Vendredi 26 : une Seine unique

C’est le jour J ! Plus de 300 000 personnes doivent assister à une cérémonie d’ouverture que les organisateurs ont voulu grandiose, et inédite, sur la Seine, au prix d’un énorme défi logistique et sécuritaire. Sera-t-elle couronnée de succès ? Rendez-vous sur les bords du fleuve emblématique, au soleil couchant (s’il est au rendez-vous).

Samedi 27 : Ledecky pour un huitième sacre, les surfeurs sur la vague

Les nageurs se jettent à l’eau à La Défense Arena, dont la superstar américaine Katie Ledecky, déjà septuple championne olympique, qui sera très attendue en finale du 400 m nage libre avec pour grandes rivales l’Australienne Ariarne Titmus et la Canadienne Summer McIntosh.

Tandis que les débuts d’épreuves (basket, cyclisme, escrime, judo, tennis…) se multiplient à Paris, les surfeurs entrent dans le grand bain à Teahupo’o (Polynésie), à des milliers de kilomètres de là.

Les deux Polynésiens Vahine Fierro et Keli Waast font partie des quatre surfeurs Français qui défendront les couleurs tricolores sur la vague de Teahupo’o, à Tahiti. Photo Polynésie

Le verdict tombe déjà pour les Bleus de Dupont avec la finale du rugby à VII. Mais la première médaille tricolore pourrait aussi venir du judo avec Shirine Boukli (-48 kg) et Luka Mkheidze (-60 kg), de l’escrime avec Marie-Florence Candassamy (épée) ou encore du skateboard street avec Aurélien Giraud.

Dimanche 28 : Biles, Marchand et Ferrand-Prévot à l’affiche

La jeune star de la natation française, Léon Marchand, doit lancer sa quête de titres olympiques lors de la finale du 400 m 4 nages.

La plus haute marche est aussi l’objectif de Pauline Ferrand-Prévot, quintuple championne du monde en VTT cross-country qui, à 32 ans, voudra briser le mauvais sort.

A Bercy, c’est le début des qualifications dames de la gymnastique artistique avec la quadruple championne olympique de Rio, l’Américaine Simone Biles, de retour après sa désillusion à Tokyo en 2021 et une longue coupure pour soigner sa santé mentale.

Lundi 29 : l’escrime fait vibrer le Grand Palais

Chaude journée au Grand Palais, où l’escrimeuse ukrainienne Olga Kharlan, disqualifiée des Mondiaux-2023 pour avoir refusé de serrer la main d’une adversaire russe, convoitera une cinquième médaille olympique.

A domicile, l’escrime française joue gros : au lendemain de l’épéiste Romain Cannone, Sara Balzer, préservée lors des Championnats d’Europe à Bâle en raison de douleurs dorsales, est favorite au sabre tandis que le fleurettiste Enzo Lefort, double champion du monde, voudra enfin monter sur un podium olympique en individuel.

La natation assure aussi le spectacle avec un feu d’artifice de finales (100 m brasse femmes, 100 m dos hommes, 200 m nage libre femmes et hommes, 400 m 4 nages femmes).

Mardi 30 : les triathlètes en Seine ?

Nageront-ils dans la Seine ? C’est le moment ou jamais pour les triathlètes, hommes d’abord puis femmes le lendemain, si la qualité de l’eau le permet.

En judo, c’est aussi le grand jour pour la Française Clarisse Agbegnenou (-63 kg), qui fut porte-drapeau et deux fois titrée il y a trois ans à Tokyo.

Autre rendez-vous, en gymnastique, où Simone Biles a une première opportunité de décrocher l’or, par équipes.

Mercredi 31 : Ledecky toujours, Marchand encore, et enfin Grousset

Ledecky et Marchand disposent de nouvelles chances de médailles d’or, avec respectivement le 1 500 m nage libre et les 200 m papillon et/ou brasse.

Maxime Grousset sera une des attractions françaises de la natation à Paris. Photo Stéphane Kempinaire / KMSP

La France espère aussi une bonne surprise en 100 m nage libre, avec Maxime Grousset chez les hommes et Béryl Gastaldello chez les femmes.

Autre chance de podium pour les Bleus avec Anthony Jeanjean en BMX freestyle.

Jeudi 1^er août : place aux Dieux du Stade de France

Début de l’athlétisme, épreuve-reine des Jeux, avec les premières médailles, en marche.

Simone Biles sera-t-elle de retour au sommet ? C’est la finale du concours général individuel pour l’Américaine.

Nouvelle pluie de finales en natation, avec encore une chance de marquer les esprits pour Marchand, sur 200 m papillon.

Vendredi 2 : Riner pour la légende

Judoka le plus titré de l’histoire, Teddy Riner peut encore écrire sa légende. A 35 ans, il vise un troisième titre olympique en individuel, exploit jamais réalisé dans sa catégorie (+ 100 kg). Sa compatriote Romane Dicko (+ 78 kg) voudra, elle, faire mieux que le bronze de Tokyo.

Au Stade de France, entrée en lice de la reine mondiale du 100 m, l’Américaine Sha’Carri Richardson, en quête d’un premier titre olympique à 24 ans. Les Français auront les yeux rivés sur la première journée du décathlonien Kevin Mayer.

En tennis de table, les frères Alexis et Félix Lebrun, portés par le public, seront-ils au rendez-vous des demies ?