Les septistes françaises étaient évidemment devant la télé samedi soir (dans la nuit de samedi à dimanche) pour voir Antoine Dupont et sa bande conquérir le titre olympique dans une finale de rêve face aux magiciens fidjiens (28-7).

Un exploit qui leur a donné quelques idées dorées, trois ans après leur médaille d’argent de Tokyo, même si les Australiennes et les Néo-Zélandaises font figure d’immenses favorites.

"C’est inspirant. On est très heureux pour eux et très heureux pour le rugby à VII", affirme Caroline Drouin. "On a envie de vivre les mêmes émotions qu’eux. Maintenant, ils ont été se le chercher. A nous de faire pareil et d’écrire notre histoire".

Contrairement aux Bleus, inhibés par l’enjeu lors de leur premier jour de compétition, les filles n’ont pas du tout été perturbées par l’affluence record (69 000 personnes) pour du rugby féminin, XV compris.

"On a eu l’exemple des garçons, qui nous ont dit qu’ils avaient rarement vu ça", témoigne Joanna Grisez. "Ils en ont un peu fait les frais au début et s’en sont hyper bien servi après. On essaie de suivre leurs pas".

Encore les États-Unis

Sous un soleil retrouvé, les vice-championnes olympiques sortantes, très solides en défense, ont d’abord tranquillement disposé des modestes Brésiliennes (26-0).

"C'est toujours particulier un premier match", a réagi Grisez, auteure du premier des quatre essais de son équipe. "Il fallait qu’on mette tous les éléments dans le bon ordre. D’abord l’agressivité et ensuite faire notre jeu".

A la parade, les Bleues ont frappé encore plus fort contre le Japon (49-0) en soirée, avec sept essais, dont un triplé pour Ian Jason, pour valider sans trembler leur billet pour les quarts de finale lundi soir.

Victorieuse en juin à Madrid du tournoi final du circuit mondial, l’Australie a également facilement remporté ses deux premières rencontres, portée par sa machine à marquer Maddison Levi, déjà auteure de sept essais.

La France aura un troisième et dernier match de poule à disputer lundi (15h30, 0h30 en Calédonie) contre les États-Unis, un adversaire d’un calibre supérieur au Brésil et au Japon. De quoi monter en puissance avant son quart quelques heures plus tard.