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  • Outermers 360 avec AFP | Crée le 24.09.2024 à 19h09 | Mis à jour le 24.09.2024 à 19h09
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    Scène de violences urbaines en Guadeloupe. Photo RCI
    Après la Martinique, le couvre-feu gagne la Guadeloupe dans les Antilles françaises. Le préfet de l’archipel a annoncé lundi cette mesure pour les mineurs dans sept secteurs de l’île afin de "limiter la délinquance des jeunes" en raison de "violences urbaines" depuis le 18 septembre. Les précisions de notre partenaire Outremers 360

    Compte tenu des "violences urbaines" commises depuis le 18 septembre en Guadeloupe, le couvre-feu pour les mineurs, en vigueur de 22 heures à 5 heures, s’applique dans les secteurs de la Boucan et Bébel, à Sainte-Rose ; les quartiers Poucet et Mare-Gaillard au Gosier ; les quartiers Lauricisque et Changy, à Pointe-à-Pitre ; le quartier Boisripeaux aux Abymes. Et ce, depuis dès le lundi 23 septembre, a détaillé dans un communiqué le préfet Xavier Lefort.

    Cet arrêté préfectoral fait état de "barricades, barrages routiers, incendies de radars". De plus, "lors de ces violences, les forces de sécurité intérieure ont été victimes de jets de pierre et de cocktail molotov", selon la préfecture.

    Magasins pillés

    C’est notamment le cas dans la zone de la Boucan, à Sainte-Rose, où plusieurs magasins ont été pillés dans la nuit de dimanche à lundi par "des bandes de jeunes, cagoulés, impossibles à identifier", a-t-on appris de source de la gendarmerie. Ce secteur de la Guadeloupe avait connu le plus important et long barrage lors des émeutes de 2021 notamment contre les mesures sanitaires liées à la pandémie de Covid-19.

    "Depuis le début de ces violences urbaines, les individus interpellés sont essentiellement des mineurs ", dont un de 12 ans et deux de 16 et 17 ans, annonce la préfecture.

    Pas de revendication à ce stade

    Dans ce contexte, les mineurs doivent être accompagnés de leurs parents ou d’un titulaire de l’autorité parentale pour sortir pendant le couvre-feu.

    De sources concordantes, aucune revendication n’entoure ces violences urbaines.

    Pour rappel, moins de 200 kilomètres au sud de cet archipel, l’île de Martinique vit des scènes similaires mais dans un contexte de mobilisation contre la vie chère.

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