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    Grand Nouméa
  • A.T. | Crée le 19.06.2024 à 09h53 | Mis à jour le 19.06.2024 à 15h43
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    Le trafic est dense à l’entrée du centre-ville. Photo Anthony Tejero
    Ce mercredi matin, dans le secteur de Magenta jusqu’au centre-ville, un important dispositif de forces de l’ordre est déployé, notamment tout autour de l’Avenir, le siège de l’Union calédonienne où la CCAT devait convier la presse en fin de matinée. Plusieurs interpellations ont eu lieu dont celle de son leader Christian Téin.

    [14h30] Les réactions aux interpellations ne sont pas faites attendre du côté Loyalistes. Le candidat aux législatives dans la première circonscription Nicolas Metzdorf a rappelé que ces interpellations étaient, pour eux, "Loyalistes et rassemblement, la condition sine qua none, à la reprise d’un dialogue serein pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie. Tout n’est pas réglé et le retour à l’ordre doit continuer de s’intensifier. Notamment au Mont-Dore" a-t-il précisé. "Cependant, après un mois de désarroi, le retour à un état de droit apparaît possible. Désormais notre responsabilité sera de sortir par le haut de cette crise. C’est aujourd’hui le premier jour de l’après. Ce sera long, difficile mais on y arrivera", a promis Nicolas Metzdorf.

    De son côté, la présidente de la province Sud Sonia Backès s’est contentée d’un commentaire laconique : "Il était temps !…"

    [13h20] "Aucun incident n’est à signaler à l’exception d’un blocage sur le col de la Pirogue où un dispositif de sécurisation a été mis en place pour débloquer la circulation routière", indique le haut-commissariat dans un point de situation. Une réponse aux inquiétudes de nombreux travailleurs nouméens, qui ont décidé de rentrer chez eux dès midi, par peur d’éventuels débordements après l’annonce de l’arrestation du leader indépendantiste de la CCAT, Christian Téin. Une grande partie des enseignes et des institutions de la capitale ont également baissé leurs rideaux. Face aux rumeurs qui enflent, le haut-commissariat précise également que "l’accès au centre-ville est libre et sécurisé". Les embouteillages observés depuis la fin de matinée dans l’agglomération, et en particulier à Nouméa, "ne sont pas dus à des blocages mais à l’engorgement de la circulation", assure le haut-commissariat, qui signale également que la reprise des cours en province Sud "s’est parfaitement déroulée ce matin".

    [13h05] La circulation est difficile dans le centre-ville de Nouméa avec des embouteillages depuis la fin de la matinée. En raison de l’interpellation de responsables de la CCAT, ce mercredi matin, les agents et salariés de nombreuses institutions, de commerces et de bureaux ont quitté le travail à la mi-journée "par mesure de sécurité" pour regagner leur domicile.

    [13 heures] Le procureur de la République confirme que huit personnes ont été interpellées, ce mercredi matin, dont le leader de la CCAT Christian Téin, soupçonnés notamment d’association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime ou d’un délit. Yves Dupas assure que le Parquet "entend conduire cette phase de l’enquête avec toute l’objectivité et l’impartialité nécessaires".

    [12H15] Plusieurs barrages, tant tenus par des militants que par "des voisins vigilants" sont démantelés, ce mercredi, à Nouméa. C’est notamment le cas dans les secteurs de l’entrée de Ouémo ou encore aux abords du siège de l’UC, où plusieurs responsables de la CCAT ont été interpellés.


    Vers midi, le démantèlement du barrage de Ouémo était en cours. Photo Baptiste Gouret

    [11H20] Dans un communiqué, l’UC confirme que "les principaux responsables" de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) ont été interpellés, ce mercredi matin, dont Christian Téin, à hauteur de Thabor, au Mont-Dore.

    "L’Etat français persiste dans ces manœuvres d’intimidation. Ces arrestations étaient prévisibles", dénonce le président de l’UC, Daniel Goa, qualifiant ses arrestations "d’abusives". Et ce, alors que "des responsables locaux anti-indépendantistes et des miliciens criminels se pavanent en toute liberté."

    Le mouvement demande des "explications immédiates" sur ces interpellations et "met en garde les responsables de cette situation", à savoir les élus locaux Loyalistes, qui se "prétendent défendre la sécurité des Calédoniens de ne pas continuer de souffler sur la braise".

    L’Union calédonienne appelle l’ensemble des relais CCAT ainsi que la jeunesse au calme et "à ne pas répondre à la provocation tant sur le terrain que sur les réseaux sociaux."

    Pour Daniel Goa : "l’ordre et la justice coloniale sont dangereux. Nous sommes dans une période de grande colère et de tension, l’Etat Macron continue de nous défier, mais comme il a été dit dans toutes les réunions : faisons attention à nos vies ! "

    Les déclarations publiques haineuse et les attaques des forces de l’ordre sont de nature à mettre en danger la sécurité des Calédoniens pour l’Union calédonienne qui "réitère urgemment" le renvoi du haut-commissaire Louis Le Franc et du procureur de la République Yves Dupas qui "enveniment la situation".

    Daniel Goa conclut en réitérant son message : "A tout le pays, du Nord au Sud, des îles : un appel au calme est lancé".


    Un dispositif de police et de gendarmerie a été déployé autour du siège de l’Union calédonienne, à Magenta, ce mercredi matin. Photo Baptiste Gouret

    [9h50] Une opération des forces de l’ordre est en cours dans le secteur de Magenta, ce mercredi matin, à Nouméa. Police et gendarmerie bloquent notamment l’accès de l’Avenir, le siège de l’UC, situé rue de la Gazelle. C’est là que les représentants de la CCAT devaient organiser une conférence de presse, à 11 heures.

    Les abords de la caserne de gendarmerie Meunier sont également sécurisé.

    Plusieurs interpellations auraient eu lieu dont Christian Tein, leader de la CCAT. Le procureur de la République devrait communiquer sur ces faits dans le courant de la matinée.

    Plus d’informations à venir.

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