- Baptiste Gouret | Crée le 07.02.2024 à 07h57 | Mis à jour le 07.02.2024 à 09h23ImprimerBruno Le Maire ministre de l'Economie, lors de sa visite de l'usine de Koniambo, en novembre 2023 Photo Archives LNC/Baptiste GouretInterrogé à l’Assemblée nationale par le député Nicolas Metzdorf, le ministre de l’Économie a annoncé un financement de 200 millions d’euros, soit près de 24 milliards de francs, de l’État afin de garantir la pérennité de l’usine de Koniambo. "Maintenant c’est aux actionnaires de prendre leurs responsabilités, nous n’irons pas plus loin", a signalé le ministre.
Deux semaines après avoir "sérieusement envisagé" une suspension de ses activités, un nouveau scénario semble se dessiner pour l’usine KNS, confrontée à d'importantes difficultés financières. Interrogé à l’Assemblée nationale par le député de la seconde circonscription, Nicolas Metzdorf, sur le sort réservé à l’usine du Nord et ses 1 300 salariés, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a annoncé avoir proposé à Glencore, actionnaire de référence de KNS, un soutien financier de l’État à hauteur de 200 millions d’euros (24 milliards de francs) "pour garantir sa pérennité".
"Nous croyons tous à l’avenir de la filière"
Une solution mise sur la table par le ministre lors des discussions menées avec l’industriel à Paris en ce début de semaine. Ce financement se découperait en trois enveloppes : 7 milliards de francs de subventions sur le prix de l’énergie, 5 milliards en ressources supplémentaires et un prêt de 12 milliards.
.@BrunoLeMaire assure "croire en l’avenir de la filière nickel en Nouvelle-Calédonie", précisant toutefois que la présence "d’industriels" est une condition nécessaire à sa reprise et que "l’État ne se substituera pas [à eux]". #DirectAN #QAG pic.twitter.com/KXBVTy1E6A
— LCP (@LCP) February 6, 2024
"Nous croyons tous à l’avenir de la filière nickel en Nouvelle-Calédonie", a tenu à souligner Bruno Le Maire, rappelant toutefois que ce soutien passe par le respect de "trois conditions" formulées pour la première lors de son déplacement sur le Caillou, en novembre : une meilleure exploitation de la ressource et davantage d’exportations ; une modernisation du réseau électrique à travers une subvention de l’État et enfin la présence d’industriels auxquels "l’État ne se substituera pas".
Le ministre de l’Économie attend désormais la réponse de Glencore à cette proposition de financement. "Maintenant c’est aux actionnaires de prendre leurs responsabilités, nous n’irons pas plus loin et nous n’allons pas subventionner à perte. Glencore et la province Nord ont leurs responsabilités à prendre, l'État a pris les siennes, il n'ira pas plus loin car c'est l'argent du contribuable."
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