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  • A.F.P | Crée le 03.01.2025 à 13h34 | Mis à jour le 03.01.2025 à 13h34
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    Dans cette image extraite d’une vidéo diffusée par le ministère russe des Situations d’urgence le 17 décembre 2024, les secouristes interviennent à la suite du naufrage de deux pétroliers en mer Noire. Capture d'écran
    La marée noire qui frappe depuis mi-décembre le sud-ouest de la Russie et la Crimée annexée, dû au naufrage de deux pétroliers, continue de s’étendre avec une pollution détectée sur de nouvelles plages de la mer Noire, ont annoncé jeudi les autorités. Une "catastrophe écologique" de l’aveu même du président Vladimir Poutine.

    Le 15 décembre, deux pétroliers russes, le Volgoneft-212 et le Volgoneft-239, se sont échoués au cours d’une tempête dans le détroit de Kertch entre la Russie et la Crimée. Ces navires transportaient 9 200 tonnes de mazout, dont environ 40 % pourraient s’être déversés en mer.

    Les autorités et des bénévoles ont organisé une vaste opération de nettoyage, mais la situation continue de susciter l’inquiétude. "Deux sites pollués par des produits pétroliers ont été détectés en Crimée", péninsule ukrainienne annexée par la Russie en 2014, a affirmé jeudi le ministère russe des Situations d’urgence dans un communiqué. Ces lieux se trouvent près de la plage de la ville de Kertch et, plus au Sud, près du lac Tobetchiskoe, a-t-il précisé.

    73000 tonnes de sable contaminé retirées

    Depuis le début de la marée noire, près de 73 000 tonnes de sable contaminé ont été retirées sur des dizaines de kilomètres de plage sur la côte russe, mais au total, quelque 200 000 tonnes de sols pourraient avoir été affectés, selon les autorités.

    L’organisation régionale chargée du nettoyage a publié des images de bénévoles en combinaison blanche en train de retirer du sable pollué à l’aide de pelles, y compris dans la station balnéaire d’Anapa en Russie.

    En décembre, des scientifiques ont toutefois estimé que les bénévoles ne disposaient pas de l’équipement adéquat pour faire face à une telle catastrophe.

    Le président Vladimir Poutine a reconnu le mois dernier qu’il s’agissait d’une "catastrophe écologique" et son porte-parole, Dmitri Peskov, a estimé que l’étendue des dégâts causés à l’environnement était "pour l’instant impossible à calculer".

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