fbpx
    Monde
  • AFP | Crée le 19.07.2024 à 15h12 | Mis à jour le 19.07.2024 à 15h12
    Imprimer
    Des indépendantistes ultramarins, avec à gauche Maria Isabella Saliga-Lutovika et à droite Mickaël Forrest ont paraphé la création du Front international de libération des colonies françaises. Photo BIG
    Réuni ces derniers jours dans la capitale azerbaïdjanaise par le Groupe d’initiative de Bakou, le "Congrès des colonies françaises" a acté jeudi la création d’un "front de libération" qui a pour objectif "d’unir les efforts des colonies dans leur processus de décolonisation".

    Des représentants de formations indépendantistes françaises se sont accordés jeudi sur la création d’un "front de libération" commun lors d’un congrès organisé en Azerbaïdjan, en pleine tension entre Paris et ce pays du Caucase. "Les dirigeants des parties se sont entendus pour créer le Front international de libération des colonies françaises", a indiqué le Baku Initiative Group (BIG), une organisation promue par l’État azerbaïdjanais ayant soutenu ce congrès.

    "Le programme futur du Front sera d’unir les efforts des colonies dans leur processus de décolonisation", a ajouté le BIG, précisant que les représentants avaient dénoncé dans une déclaration commune "la politique raciste et les répressions" supposées de l’État français.

    Ce "Congrès des colonies françaises", tenu sur deux jours à Bakou, la capitale azerbaïdjanaise, était organisé officiellement par l’Union populaire pour la libération de la Guadeloupe, avec le soutien du BIG.

    Une vingtaine de partis indépendantistes

    Selon ses organisateurs, il a réuni des représentants d’une vingtaine de partis et mouvements indépendantistes, venus notamment de Corse, de Guadeloupe et de Martinique (Caraïbes), ainsi que de Nouvelle-Calédonie. Trois élus du Caillou, Isabella Kaloï, Mickaël Forrest et Maria Isabella Saliga-Lutovika ont participé à ce Congrès.

    Des représentants de Saint-Martin et de l’île de Bonaire, deux territoires néerlandais de la mer des Caraïbes, étaient présents en tant qu’invités d’honneur, toujours selon les organisateurs.

    Bakou reproche à la France d’être une alliée majeure de l’Arménie, qui a soutenu pendant trois décennies des séparatistes dans la région disputée du Haut-Karabakh, finalement reconquise entièrement par l’armée azerbaïdjanaise en septembre 2023. Paris, pour sa part, a accusé Bakou de chercher à s’ingérer dans sa politique intérieure, en particulier lors de la crise en Nouvelle-Calédonie, secouée depuis mai par des émeutes.

    Un mémorandum signé en avril

    La participation des trois élus calédoniens au congrès de Bakou a suscité de vives critiques de la part des partis non indépendantistes en Nouvelle-Calédonie. Le député de la première circonscription, Nicolas Metzdorf, a notamment saisi la procureure de la République de Paris, invoquant des faits supposés de "trahison".

    Avant le début des violences en mai, un mémorandum de coopération avait été signé le 18 avril entre le Parlement azerbaïdjanais et le Congrès de la Nouvelle-Calédonie. L’été dernier, une autre conférence organisée à Bakou avait convié des militants de Martinique, de Guyane française, de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie.

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • DANS LA MÊME RUBRIQUE
  • VOS RÉACTIONS