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  • AFP | Crée le 03.07.2024 à 10h48 | Mis à jour le 03.07.2024 à 10h48
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    Les Turcs ont créé une belle surprise, ce mercredi matin à Leipzig, en venant à bout de l’Autriche (2-1). Auteur des deux buts turcs, le défenseur Merih Demiral (numéro 3) se souviendra longtemps de ce huitième de finale de l’Euro 2024. Photo Angelos Tzortzinis / AFP
    Les Pays-Bas, plus forts que la Roumanie (3-0), remettent les pieds en quarts de finale d’un Euro pour la première fois en seize ans, comme leur futur adversaire turc, auteur d’un très joli coup contre l’Autriche (2-1).

    Après l’épilogue des huitièmes de finale qui a vu les victoires des Pays-Bas contre la Roumanie (3-0) et de la Turquie contre l’Autriche (2-1) ce mercredi matin, les membres du "top-8" continental version 2024 sont désormais tous connus. Tous les poids lourds du continent sont au rendez-vous, à l’exception de l’Italie, championne sortante, et de la Croatie. Le bal des quarts de finale s’ouvrira vendredi (samedi) avec deux affiches très attendues : Espagne-Allemagne (3 heures) et France-Portugal (6 heures), soit neuf titres en cumulé et un tas de stars appelées à se départager.

    L’autre partie de tableau, samedi (dimanche), verra s’opposer l’Angleterre à la Suisse, puis les Pays-Bas face à la Turquie. L’histoire de ces deux dernières nations, plus vues en quarts depuis 2008, va se télescoper à Berlin dans une ambiance de feu, chaque camp disposant des supporters parmi les plus investis en Allemagne.

    Mardi (ce mercredi matin), la Turquie a fait plier une équipe d’Autriche présentée comme favorite, surtout après la correction 6-1 qu'elle lui avait infligée en mars.

    Demiral, héros turc

    Le héros s’appelle Merih Demiral, buteur 57 secondes après le coup d’envoi (1re, 1-0), puis en seconde période (59e, 2-0) après un nouveau corner tiré par Arda Güler, jeune pépite du Real Madrid. L’équipe dirigée par Vincenzo Montella, privée de son capitaine Hakan Calhanoglu, suspendu, a fait le dos rond face à des Autrichiens revenus par Michael Gregoritsch (66e, 2-1), et dangereux jusque dans les dernières secondes.

    Les Pays-Bas se dresseront sur leur route après avoir dominé la Roumanie (3-0) relativement facilement à Munich, mardi en fin d’après-midi (la nuit dernière).

    La sélection "Oranje" s’est reposée sur le talent de Cody Gakpo, buteur (20e), puis passeur pour Donyell Malen (83e), un entrant efficace crédité d’un doublé (90e + 3). "Cody est très dangereux. C’est peut-être le joueur le plus important jusqu’à présent et j’espère que les autres joueurs vont lui emboîter le pas et se mettre à son niveau", a estimé le sélectionneur Ronald Koeman.

    L’attaquant de Liverpool a lui mis en avant la "bonne réaction" affichée après un premier tour peu enthousiasmant : une victoire contre la Pologne (2-1) après avoir été menée, un triste nul face aux Français (0-0) et, surtout, une prestation jugée "épouvantable" par le sélectionneur contre l’Autriche (défaite 3-2). "On en avait besoin et on a fait un pas dans la bonne direction. Il y avait tout, l’agressivité, l’intensité, défendre comme une équipe", a estimé Gakpo, désigné homme du match.

    Les Pays-Bas, présents en quarts sans interruption de 1998 à 2008, mettent fin à une longue traversée du désert. Ils seront cette fois au rendez-vous, comme les nations dominantes que sont l’Allemagne, l’Espagne, l’Angleterre ou encore la France.

    Récupération pour les Bleus

    Mardi, au lendemain de leur victoire 1-0 contre la Belgique, les Bleus du capitaine masqué Kylian Mbappé ont cherché à recharger les batteries dans leur camp de base près de Paderborn. Les titulaires, ainsi que Randal Kolo-Muani, sont restés à l’hôtel pour une séance "à la carte, en salle, en piscine, vélo, balnéothérapie, physiothérapie, bain froid, sauna, soins", a précisé l’encadrement de l’équipe de France.

    L’équipe de Didier Deschamps rejoindra jeudi la ville de Hambourg, dans le nord de l’Allemagne, où elle affrontera le lendemain (samedi à 6 heures) le Portugal de Cristiano Ronaldo.

    La presse, à l’image de La Provence ou Le Télégramme, a retenu une qualification "dans la douleur" contre la Belgique. "Des Bleus laborieux, mais heureux", a titré la Voix du Nord. Mais ils sont "toujours là", a résumé Sud-Ouest.

    C’est un progrès par rapport à 2021, où l’aventure tricolore s’était arrêtée en huitièmes face à la Suisse.

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