Le début de l'année est marqué par des rassemblements en hommage aux dix-sept victimes d'attaques terroristes qui ont semé l'effroi à Paris.

Côté politique, après la chute du gouvernement de Cynthia Ligeard, causée par Calédonie ensemble, il faut attendre plus de trois mois pour qu'un nouveau président, Philippe Germain, soit élu, avec le soutien des indépendantistes. Le 5 juin, Thierry Santa prend la présidence du Congrès avec l'aide de Calédonie ensemble, malgré les divisions qui persistent. Le 26, Sonia Lagarde, qui avait promis de ne pas cumuler mandats de maire et de députée, annonce qu'elle conservera les deux. Au centre des préoccupations économiques, le nickel, une fois de plus. Les cours chutent et pendant vingt-cinq jours, les rouleurs, favorables à l'exportation de minerai pur vers la Chine, bloquent les principaux axes routiers du pays et de la capitale. Cinq jours après la mort d'un automobiliste contre un barrage, un accord est trouvé, la balle est renvoyée au gouvernement. Le déficit du système de santé continue lui aussi de provoquer des inquiétudes. Tout comme les violences. Le 7 août, 3 000 personnes manifestent après la mort, à Païta, de Daniel Monteiro, 71 ans, retrouvé noyé après avoir été torturé, et l'agression d'une commerçante de la capitale. À Nouméa, des dizaines d'habitants assistent à la destruction de quatre des sept tours de Saint-Quentin, la fin de quarante ans de vie pour certaines familles. Au Mont-Dore, le marché en dur de Boulari et l'institut spécialisé pour l'autisme ouvrent. En sport, la nageuse Lara Grangeon est la révélation de l'année. Elle remporte onze médailles d'or aux Jeux du Pacifique en Papouasie-Nouvelle-Guinée. De bon augure pour les Jeux olympiques de 2016 ?