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    Nouvelle Calédonie
  • Anthony Tejero | Crée le 20.05.2024 à 18h51 | Mis à jour le 20.05.2024 à 18h55
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    Le cortège n’est pas passé inaperçu, à l’entrée de ville, ce lundi, en fin d’après-midi. Photo Anthony Tejero
    Lancées, ce dimanche, grâce aux renforts de plusieurs centaines de forces de l’ordre et de militaires, les opérations de déblaiement de la Savexpress et de la RT1, entre Nouméa et Tontouta, continuent. Reportage en images.

    Le cortège, ouvert par des VBRG de la gendarmerie, est impressionnant. Ce lundi, vers 16h15, les forces de l’ordre et l’armée, qui escortent les sociétés privées dans les opérations de déblaiement de la route d’accès vers l’aéroport international de La Tontouta, étaient de retour à Nouméa afin d’évacuer les centaines de carcasses brûlées et autres débris enlevés pour la deuxième journée consécutive.


    Les BBRV de la gendarmerie ouvrent le bal pour sécuriser au mieux le convoi. Photo Anthony Tejero

    Une opération d’envergure qui réunit quelque 600 gendarmes, dont une centaine de membres du GIGN, à en croire le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin dont l’objectif est de "reprendre totalement la maîtrise de la route principale de 60 km entre Nouméa et l’aéroport".


    Des dizaines de carcasses de voitures qui obstruaient les routes ont été évacuées sur des camions ce lundi après-midi. Photo Anthony Tejero

    Sur cet axe, une soixantaine de barrages ont été identifiés et sont donc actuellement disloqués. Un travail de longue haleine qui "prendra plusieurs jours", mais qui devient urgent, notamment pour rétablir les accès puis ravitailler les centres de soins et les points de vente de produits alimentaires et de premières nécessités encore intacts.


    De nombreuses sociétés privées sont associées aux opérations pour évacuer les innombrables carcasses et débris. Photo Anthony Tejero

    C’est du moins la promesse de l’État : "rétablir l’ordre républicain quoi qu’il en coûte", à travers des actions dites de "harcèlement" de la part des forces de l’ordre.

    "La circulation n’est pas encore possible car beaucoup de déchets traînent  et la route est très abîmée, indiquait dimanche soir, le haut-commissaire Louis Le Franc. Les émeutiers ont déplacé des carcasses de voiture, mis du bois, du métal, tout ça dégrade la voie. Les approvisionnements logistiques seront sécurisés. […] Notre détermination est totale. Nous sommes constamment sur le pont. Tout ça va se terminer, croyez-moi. Le rapport de force va s’inverser très vite."

    "C’était important pour nous de reconquérir le terrain, a par ailleurs déclaré le général Matthéos, commandant de la gendarmerie en Nouvelle-Calédonie, qui l’assure : La population nous attend. Nous avons vu des scènes de liesse quand ils ont vu arriver les blindés de la gendarmerie."


    Les militaires sont très nombreux pour assurer la sécurisation de ces opérations. Photo Anthony Tejero

    Pour autant, de nombreux axes restent encore coupés à la circulation et des quartiers entiers coupés du monde, notamment à Dumbéa (comme ici sur la RT1, à Auteuil), une commune où les habitants "se sentent complètement oubliés".


    À l’entrée d’Auteuil, les barrages demeurent nombreux ce lundi, septième jour d’émeutes sur le Caillou. Photo Anthony Tejero

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