Le papier, c’était aussi une histoire humaine

Photos O.P. | Crée le 30.12.2022 à 09h02 | Mis à jour le 31.12.2022 à 11h23

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Éric et Noël préparent les tours « quadri » de la rotative avant l’arrivée des plaques. Photos Olivier Poisson

Rotativistes, encarteuses, livreurs : ils étaient au rendez-vous toutes les nuits depuis plus de cinquante ans. Hier soir, c’était la « der » du quotidien papier sur la rotative de Normandie. Et s’ils n’ont pas souhaité s’exprimer, parce que trop émus, trop déçus ou tout simplement tristes, ils méritaient bien cet hommage en images.

Carl reçoit les pages qui arrivent de la rédaction et crée les plaques pour l’imprimerie.

Tout doit être vérifié, et notamment les encreurs, avant l’arrivée des plaques.

Noël positionne une plaque. Chaque plaque représente quatre pages et une des quatre couleurs primaires.

La rotative tourne maintenant à 23 000 exemplaires à l’heure. Olivier vérifie la qualité d’impression.

La machine demande une attention constante pour éviter toute casse.

Le papier, forcément très fin, ne doit pas casser. Sous peine de perdre un temps précieux.

Gérald, chef rotativiste, prélève les premiers journaux à la sortie de la plieuse.

Il ajuste ensuite les réglages sur le pupitre.

Au stacker, John et Pétélo récupèrent les paquets de vingt journaux avant de les envoyer à l’encartage.

Malia alimente la machine à encarter sur laquelle sont assemblés les différents cahiers du journal et les encarts publicitaires.

En fin de chaîne, Francesca, Marie-Rose et Jessica, les encarteuses, préparent jusque tard dans la nuit les colis avant le départ des livreurs.

Les encarteuses font preuve d’une grande dextérité pour intégrer une partie du journal dans une autre, ou un encart publicitaire.

Les journaux sont classés par paquet de 25 avant d’être expédiés.

Les journaux quittent finalement l’atelier après le travail des encarteuses.

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