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    Nouvelle Calédonie
  • A.T. | Crée le 05.07.2024 à 08h54 | Mis à jour le 05.07.2024 à 08h59
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    Le procureur de la République dénonce de fausses informations sur les réseaux sociaux sur des violences policières. Photo Anthony Tejero
    Contrairement aux nombreuses publications qui circulent sur les réseaux sociaux et aux propos tenus par certaines personnalités publiques, le procureur de la République dénonce de fausses informations, notamment concernant des dizaines de morts liées aux forces de l’ordre qui viendraient "tirer sur les gens". Le Parquet rappelle que ses auteurs peuvent être poursuivis par la justice pour diffamation et qu’à l’heure actuelle, quatre enquêtes ont été ouvertes impliquant des policiers ou gendarmes depuis le début des exactions, dont un seul a été condamné, à ce stade, pour des violences.

    Le parquet a été saisi de la diffusion de fausses informations circulant sur les réseaux sociaux ou même lors de certaines déclarations publiques "mettant gravement en cause l’action des forces de l’ordre", annonce Yves Dupas, le procureur de la République, précisant qu’il s’agit notamment de messages évoquant des dizaines de morts à la suite des violences policières.

    Par ailleurs, récemment, certains propos tenus publiquement (notamment par des personnalités politiques) ont pu faire état de "la répression policière avec des forces de l’ordre qui arrivent et tirent sur les gens, sur des enfants".

    "Allégations mensongères"

    "Je tiens une nouvelle fois à démentir de telles allégations mensongères ou insinuations trompeuses, insiste Yves Dupas. Parce que le ministère public est attaché à la recherche de la manifestation de la vérité avec objectivité et impartialité, plusieurs enquêtes ont effectivement été ouvertes pour des faits de violences reprochées à des gendarmes ou policiers dans l’exercice de leurs fonctions. Il en a été ainsi de la procédure diligentée contre l’agent de la police municipale de Nouméa, condamné à la peine de 10 mois d’emprisonnement ainsi qu’à une interdiction d’exercice professionnel durant 5 ans, pour avoir porté un coup de pied sur une personne interpellée et menottée."

    S’agissant de mort ou de blessures se rattachant à l’usage des armes par les forces de l’ordre, le Parquet indique que trois enquêtes sont toujours en cours, depuis le début des exactions, pour des faits commis à Auteuil, au col de la Pirogue ainsi qu’à proximité du Médipôle, avec toutefois dans cette dernière affaire, une "nuance" s’agissant de la mise en cause d’un policier qui n’était pas en service.

    Jusqu’à 5 millions de francs d’amende

    "Dans ces trois situations, et sous réserve des investigations en cours, l’usage des armes par les forces de l’ordre semble s’inscrire dans une action de riposte proportionnée à une menace grave et imminente sur les personnes", poursuit le procureur de la République, qui juge utile de préciser que les auteurs de telles "imputations diffamatoires" s’exposent à des poursuites du chef de diffamation publique envers une administration publique, un délit puni de la peine d’amende jusqu’à 45 000 €, soit plus de 5 millions de francs.

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