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    Nouvelle Calédonie
  • Baptiste Gouret | Crée le 18.09.2024 à 14h19 | Mis à jour le 18.09.2024 à 14h19
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    Dans une lettre adressée à la présidente du Congrès, Françoise Suve, présidente des Loyalistes, a annoncé que son groupe ne composera pas la délégation attendue à Paris le 23 septembre. Photo Archives LNC/Aurélia Dumté
    Alors qu’une délégation collégiale est attendue le 23 septembre à Paris pour négocier avec les représentants de l’État le plan de reconstruction et d’accompagnement 2024-2029, le groupe Les Loyalistes au Congrès a annoncé qu’aucun de ses élus ne sera du voyage. Les conditions ne seraient pas réunies, juge sa présidente, Françoise Suve.

    L’unité affichée ces dernières semaines autour du plan quinquennal de reconstruction et d’accompagnement commencerait-elle à s’effriter ? Alors qu’une délégation collégiale et transpartisane est attendue du 23 septembre au 4 octobre à Paris pour défendre ce programme à 500 milliards de francs auprès des représentants de l’État, le groupe des Loyalistes au Congrès a annoncé avoir finalement choisi de ne pas s’y rendre, "considérant que les conditions n’étaient plus réunies".

    Dans une lettre signée de sa présidente, Françoise Suve, et adressée à la nouvelle présidente du Congrès Veylma Falaeo, le groupe justifie en premier lieu sa décision par l’absence du Palika. Le parti de Jean-Pierre Djaïwé n’a jamais caché ses réserves concernant ce plan imaginé par Calédonie ensemble, lui préférant celui du gouvernement (S2R).

    L’absence d’un gouvernement français

    L’UNI-Palika avait d’ailleurs été le seul parti à s’abstenir lors du vote de ce plan, le 28 août au Congrès. Pas étonnant, dans ces conditions, que le parti ait décidé de ne pas rejoindre la délégation. "Nous pensons que la reconstruction de la Nouvelle-Calédonie ne peut se réaliser sans les composantes politiques calédoniennes qui défendent une voie pacifique et constructive pour sortir de la situation de crise que traverse le pays", juge pour autant Les Loyalistes.

    L’autre explication de ce désistement : "l’absence d’un gouvernement pleinement constitué à Paris". "Pour discuter d’un tel plan de relance, il est essentiel d’échanger avec des interlocuteurs gouvernementaux en poste et prêts à agir. Une condition qui ne sera malheureusement pas remplie avant plusieurs semaines", poursuit Françoise Suve. Pour finir, le groupe Loyalistes considère que les actions du Congrès et du gouvernement calédonien, tous deux à l’initiative de leur plan de relance respectif, doivent être coordonnées. "Il nous semble inapproprié que plusieurs initiatives politiques soient en concurrence."

    Le groupe demande ainsi à la présidente du Congrès de "reporter la visite de la délégation à Paris".

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