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    Nouvelle Calédonie
  • Baptiste Gouret | Crée le 15.04.2025 à 18h01 | Mis à jour le 15.04.2025 à 18h01
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    La présidente de la province Sud, Sonia Backès, a perdu temporairement l'accès à ses réseaux sociaux à la suite d'une série de signalements lancés simultanément pour "usurpation d'identité". Photo Archives LNC / Niko Vincent
    Plusieurs dizaines de signalements lancés simultanément ont entraîné la suspension des comptes personnel et public de la présidente de la province Sud sur Facebook et Instagram. Le compte des Républicains calédoniens a également été visé. Une "attaque inédite et inacceptable", a dénoncé le groupe Les Loyalistes.

    Sonia Backès a-t-elle été victime d'une cyberattaque ? S'il est encore trop tôt pour l'affirmer, une chose est sûre : les comptes personnel et public de la présidente de la province Sud sur Facebook et Instagram ont été suspendus par Meta, le groupe propriétaire des deux réseaux sociaux, ce mardi 15 avril.

    Dans un message publié vers 16 heures sur un autre compte, Sonia Backès annonçait être victime d'une "attaque en règle". "Des dizaines de signalements simultanés ont été lancés pour 'usurpation d'identité'. Mon compte Facebook a donc été suspendu pour 180 jours […] Ce nouveau compte me servira pour communiquer en attendant qu'une solution soit trouvée." Ce profil sera finalement supprimé à son tour, quelques minutes plus tard.

    Les services de l'Etat saisis

    La présidente de la province Sud, qui possède des comptes certifiés, a rapidement alerté le groupe Meta. Dès 17h30, l'accès à son compte Facebook et Instagram personnel avait été rétabli, mais toujours pas sa page publique. "L'enquête est en cours pour rechercher les responsables de cette attaque qui demande une forte coordination et n'a sans doute pas été réalisée en Nouvelle-Calédonie", suppose Sonia Backès.

    Dans un communiqué de presse publié vers 17 heures, le groupe Les Loyalistes évoquait une "volonté manifeste de réduire au silence" la présidente de la Maison bleue ainsi que le parti Républicains calédoniens, également suspendu. Une "attaque inédite et inacceptable contre les principes fondamentaux qui régissent le débat public et la vie démocratique en Nouvelle-Calédonie", a fustigé le groupe politique, en faisant le parallèle avec les récentes actions d'ingérence dont a été victime la Nouvelle-Calédonie ces dernières semaines. Les services de l'État ont été saisis "afin qu'une enquête soit ouverte et que les auteurs de ces attaques soient identifiés". 

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