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    Nouvelle Calédonie
  • A.T. | Crée le 04.10.2024 à 08h20 | Mis à jour le 04.10.2024 à 08h37
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    Pour le Palika, la reprise en mai du dossier calédonien par Matignon est 'une rupture avec la méthode " Darmanin-Lecornu " dont les décisions ont conduit à la crise que traverse la Nouvelle-Calédonie". Photo Anthony Tejero
    À l’issue du discours de politique générale du nouveau chef de gouvernement Michel Barnier, le Palika voit plutôt d’un bon oeil ces annonces et "réaffirme" ainsi sa volonté "d’assumer le choix du dialogue en restant engagé dans la poursuite des discussions pour porter le projet de pleine souveraineté avec partenariat."

    À l’issue du discours de politique générale du Premier ministre, durant lequel Michel Barnier a accordé une place substantielle au pays qui connaît "une crise d’une gravité exceptionnelle", le Palika tient à "saluer la prise de conscience des souffrances et de l’angoisse des Calédoniennes et Calédoniens et prend acte de la volonté affirmée de l’État et de son gouvernement d’accompagner et de soutenir la Nouvelle-Calédonie pendant cette période difficile."

    Engagé en faveur d’une sortie de crise, le parti de libération kanak partage la volonté du Premier ministre d’ouvrir une période de reconstruction économique et sociale sur la base d’un consensus politique. "En ce sens, le parti appelle tous les élus et responsables politiques calédoniens à soutenir le plan Sauvegarde, Refondation et Reconstruction (S2R) élaboré par le gouvernement collégial en concertation avec tous les acteurs socio-économiques", insiste Judicaël Selefen, porte-parole du parti.

    Dans ce même cadre, le mouvement indépendantiste "exhorte" les responsables politiques calédoniens à "prendre les engagements nécessaires" pour garantir "l’écoute attentive" et l’accompagnement attendu de l’État.

    Vers une "solution négociée post accord de Nouméa"

    En ce qui concerne l’épineuse question du dégel du corps électoral, pour lequel Michel Barnier a annoncé son abandon, puis précisé qu’il faudrait tout de même aborder la question de son "élargissement", le Palika y voit une "une volonté d’ouvrir une nouvelle phase d’apaisement" en donnant "une réponse aux cinq mois de mobilisation" des indépendantistes. De quoi "conforter" les cadres du parti sur leur "attachement" à trouver une " solution négociée post – accord de Nouméa, qui traite de manière indissociable les thématiques qui confortent la trajectoire de la Nouvelle-Calédonie vers l’accession à l’indépendance."

    Le Palika appelle ainsi l’ensemble des Calédoniennes et Calédoniens en responsabilité à libérer tous les axes routiers principaux, dans les villages, les quartiers et les tribus qui sont encore entravés.

    Le mouvement se montre finalement également favorable au report des élections provinciales en 2025 afin de "permettre à la Nouvelle-Calédonie de poser de nouvelles bases d’un nouveau modèle". Un travail à considérer comme "une opportunité nouvelle" pour réussir les discussions sur l’avenir institutionnel.

    À ce titre, le parti tient à "dénoncer fermement les tentatives d’instrumentalisation du dossier calédonien" au sein de la politique intérieure française, et "ne saurait accepter que persiste une quelconque volonté de faire échouer les discussions."

    Le mouvement réaffirme ainsi sa volonté "d’assumer le choix du dialogue et reste engagé dans la poursuite des discussions pour porter le projet de pleine souveraineté avec partenariat." Ainsi, le Palika "continue d’appeler de ses vœux tous les responsables politiques, coutumiers, religieux ainsi que la population calédonienne à œuvrer pour un retour à l’apaisement, en bonne intelligence et dans l’intérêt de tous les Calédoniens."

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