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    Nouvelle Calédonie
  • Baptiste Gouret | Crée le 28.03.2024 à 05h00 | Mis à jour le 28.03.2024 à 05h00
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    Une semaine après le départ des élus Loyalistes et Rassemblement de l’hémicycle, les élus du Congrès doivent de nouveau se réunir ce jeudi. Photo Baptiste Gouret
    Les élus doivent se réunir ce jeudi, pour examiner notamment l’allocation de chômage partiel spécifique au secteur minier. Une séance qui intervient une semaine après l’annonce de boycott des membres Loyalistes et Rassemblement, qui seront dans la rue pour protester contre la politique du gouvernement indépendantiste.

    Une partie des sièges du Congrès resteront vides, ce jeudi matin. Une semaine après leur départ fracassant de l’hémicycle, les élus des groupes Loyalistes et Rassemblement n’ont pas l’intention d’y faire leur retour, fidèles à une politique de boycott des instances à majorité indépendantiste décidée en signe de protestation contre la politique du gouvernement. Ce n’est donc pas à l’intérieur mais bien devant le Congrès qu’ils se réuniront dès 7h30, dans le cadre d’une mobilisation à laquelle ils ont convié l’ensemble des Calédoniens "touchés de près ou de loin" par les décisions de la majorité indépendantiste.

    Une allocation-chômage plus avantageuse

    Pendant ce temps, au sein de l’hémicycle du boulevard Vauban, les élus restants se pencheront sur un projet de délibération pour la mise en place d’une allocation de chômage partiel spécifique aux acteurs économiques touchés, directement ou indirectement, par les conséquences de la crise nickel. La mesure doit notamment répondre aux difficultés générées par la mise en sommeil de l’usine KNS et permettre de compenser les pertes de salaires.

    Le chômage partiel "classique" est une allocation versée sur une période de trois mois renouvelable d’un montant fixé à 66 % du salaire minimum garanti du secteur d’activité concerné pendant un mois, puis 75 % de ce salaire pendant deux mois. Toutefois, ce montant est trop faible pour retenir sur le territoire le personnel qualifié dont la compétence devrait s’avérer précieuse lors du redémarrage de l’usine.

    Ainsi, la délibération étudiée au Congrès propose de fixer l’indemnité à 70 % de la rémunération horaire brute dans la limite de 2,5 fois le salaire minimum garanti et à 100 % du salaire horaire brut pour les personnes en alternance et les salariés rémunérés au salaire minimum conventionnel.

    La liste des secteurs concernés sera définie par la suite à travers un arrêté du gouvernement.

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