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    Nouvelle Calédonie
  • Anthony Tejero | Crée le 26.10.2023 à 07h41 | Mis à jour le 26.10.2023 à 08h43
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    Les vols directs vers Melbourne reprennent à partir du 8 décembre.  Photo Archives LNC / Anthony Tejero
    Le gouvernement vient de valider les tarifs appliqués par la société Aircalin sur ses vols entre la Nouvelle-Calédonie et Melbourne. Fermée en raison de la pandémie, la ligne reprend du service à partir du 8 décembre. De quoi doper le secteur du tourisme.

    Les billets sont déjà en vente sur le site internet de la compagnie depuis de longues semaines, mais le gouvernement n’a officiellement approuvé la grille tarifaire des billets Aircalin vers Melbourne, que ce mercredi 25 octobre.

    Ainsi, les premiers prix pour un aller simple en "top light" commencent à partir de 24 500 francs et peuvent s’envoler et frôler la barre des 100 000 francs en classe "économy" et même allègrement la dépasser en "business", soit 118 000 francs.


    Les tarifs concernent un aller simple entre Nouméa et Melbourne. Source : gouvernement

    Pour rappel, la ligne entre les aéroports de La Tontouta et de Melbourne-Tullamarine avait été suspendue (comme avec Osaka) au début de la crise Covid, synonyme de fermeture des frontières et dons des vols commerciaux.

    Doper les flux de touristes australiens

    Les rotations avec Melbourne reprendront à partir du 8 décembre. Une bonne nouvelle pour les Calédoniens, mais aussi pour le secteur du tourisme puisque cette ligne représentait à elle seule un tiers des flux de visiteurs australiens avant la pandémie. Or, alors que le premier semestre 2023 a connu un nombre record de visiteurs sur le Caillou, la fréquentation des Australiens a été particulièrement forte (affichant une hausse de + 29 % par rapport à 2019), uniquement portée par les liaisons avec Sydney et Brisbane.

    "En ce qui concerne l’Australie et la Nouvelle-Zélande, il y a eu, dans un premier temps, un engouement des destinations proches de chez soi durant la période incertaine qui a suivi la crise Covid, sauf que la dynamique ne retombe pas, analyse Julie Laronde, directrice de Nouvelle-Calédonie tourisme. Nous avons ici un certain nombre d’atouts qui correspondent aux nouvelles aspirations des voyageurs : la proximité, un environnement préservé loin du tourisme de masse. En période post-Covid, les gens n’ont pas forcément envie de se retrouver dans des lieux surfréquentés."

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