- AFP | Crée le 02.12.2024 à 09h03 | Mis à jour le 02.12.2024 à 09h03ImprimerLe Premier ministre australien Anthony Albanese s’est dit prêt à parler à n’importe quel réseau social concernant l’interdiction d’accès aux moins de 16 ans. Photo AFPLe Premier ministre australien Anthony Albanese s’est dit prêt dimanche à dialoguer avec le propriétaire de X (Twitter) Elon Musk, critique de l’interdiction des réseaux sociaux aux moins de 16 ans approuvée jeudi par le Parlement.
"Nous parlerons à n’importe qui", a affirmé dimanche le Premier ministre australien Anthony Albanese, interrogé par la chaîne australienne ABC sur la possibilité de discussions avec le milliardaire sud-africain Elon Musk. "En ce qui concerne Elon Musk, il a son programme. Il a le droit de le pousser en tant que propriétaire de X […] Nous engagerons le dialogue", a ajouté le Premier ministre lors de cet entretien.
Le texte obligera les plateformes telles que X, TikTok, Instagram ou encore Facebook à prendre "des mesures raisonnables" pour empêcher les enfants et jeunes adolescents de détenir un compte, dans un délai d’au moins un an, sous peine d’amende. Mais la loi ne fournit quasiment aucun détail sur ses modalités d’application, si bien que certains experts ont exprimé des doutes sur la faisabilité technique de cette interdiction.
"Ils sont capables de le faire"
Les géants du secteur ont quant à eux condamné le texte, pointant le risque qu’il ne renvoie les jeunes utilisateurs vers des plateformes alternatives dangereuses.
M. Albanese a pour sa part affirmé dimanche que son gouvernement déciderait dans les douze prochains mois des conditions de vérification de l’âge des utilisateurs mais, a-t-il insisté, précisant qu’une pièce d’identité ne serait pas nécessaire. "Nous savons que les entreprises de réseaux sociaux ont davantage d’informations sur vous et moi que nos propres amis […] Nous savons qu’ils sont capables de le faire", a jugé le chef du gouvernement.
En novembre, le milliardaire Elon Musk avait soutenu sur X que le projet de loi visait à "contrôler l’accès à internet de tous les Australiens". En cas de non-respect de l’obligation, les plateformes s’exposeront à des amendes pouvant atteindre 50 millions de dollars australiens (3,7 milliards de francs).
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