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  • Charlie Réné / Radio 1 Tahiti | Crée le 24.04.2024 à 14h00 | Mis à jour le 24.04.2024 à 14h00
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    Seuls spectateurs non-officiels pourront se rendre sur le site de compétition à l’aide des taxi-boats mobilisés par le Comité olympique. Photo d'illsutration Radio 1 Tahiti
    Des sites internationaux frauduleux proposent d’acheter, à des tarifs souvent prohibitifs, de faux " pass " journalier pour assister aux épreuves de surf qui débuteront le 27 juillet sur le site de Teahupo’o. Le Cojo va lancer des actions en justice, mais surtout, il rappelle qu’aucun ticket ne sera vendu pour la compétition. Environ 500 billets d’accès à la fan zone du PK0 seront bien édités et distribués via les partenaires de l’évènement, mais ils seront tous gratuits. Le point avec notre partenaire Radio 1 Tahiti.

    Avez-vous acheté vos billets pour Teahupo’o 2024 ? Le Comité d’organisation des JO espère que non, et pour une bonne raison : aucun billet n’a – et ne sera – mis en vente pour la compétition. Rien de neuf, puisque dès les premiers pas de la préparation de l’évènement, vu l’étroitesse du site, à la passe comme au PK0, il avait été annoncé que les médailles olympiques de surf se disputeraient sans spectateurs payants et devant un public très restreint. Et pourtant : depuis quelques semaines déjà des sites – tous anglophones – proposent des billets pour cette épreuve qui s’annonce comme un des moments forts de Paris-2024.

    Des faux billets, donc, repérés et dénoncés par le Cojo. Difficile de dire combien de spectateurs, à l’international, sont tombés dans le panneau, mais ceux qui se sont fait avoir ont probablement les poches profondes : les prix vont de 500 $ à plus de 900 £, soit plus de 120 000 francs pour le pass à la journée. "Ce sont les Jeux, ça attire les convoitises, y compris celle de gens plus ou moins malhonnêtes, regrette Barbara Martin-Nio, la directrice du site de Tahiti pour le Cojo. C’est notre devoir aujourd’hui d’informer les gens, et d’engager des actions juridiques pour que ça ne se reproduise pas".

    De ce côté, les organisateurs devraient trouver de bons relais auprès des autorités judiciaires : dès le mois de janvier le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti avait assuré que la Justice était " prête " pour passer à l’action sur la répression des vendeurs de faux billets. Plusieurs sites frauduleux, qui se concentraient sur les grands évènements parisiens (finales d’athlétisme, de football, basket, ou de natation) ont déjà été mis hors ligne.

    500 billets pour la " fan zone " du PK0, 250 spectateurs par jour dans la passe de Havae

    Des billets " grand public " devraient bien être émis pour accéder à Teahupo’o pendant les journées de compétition. Mais pas sur le site officiel de vente de billets pour les Jeux, qui a déjà vendu l’essentiel des 10 millions de tickets proposés, et commercialise aussi 3 millions de billets des Jeux Paralympiques. Gratuits, ces billets polynésiens seront distribués localement, auprès de partenaires de l’organisation – notamment les partenaires institutionnels, comme la DGEE, qui devrait en accorder à certains élèves méritants, comme l’avait annoncé le président du Pays. Ils donneront accès à la " Fan zone " du PK0, gérée par le Cojo, à la différence des deux Fan zones, beaucoup plus grandes de Papara et Papeete qui seront pris en charge par le Pays.


    La vente de faux-billets fleurit sur Internet. Photo DR

    Des billets qui permettront donc de passer le seul point de filtration de l’organisation, qui sera situé avant la marina de Teahupo’o sur la route du PK0. Le Cojo n’en prévoit pas plus de 500 : il s’agit de limiter l’affluence d’un site qui sera déjà très fréquenté. " On a déjà 1300 habitants et entreprises de Teahupo’o qui doivent pouvoir évoluer librement et sans contrainte, donc tous ces gens-là bien sûr feront l’objet de laissez-passer. Ensuite, on aura nos accrédités, on estime aujourd’hui qu’on en aura un millier, donc on fera quoi qu’’il arrive doubler la population de Teahupo’o, avec une topographie du site que l’on connaît, qui est extrêmement limitée, reprend Barabara Martins-Nio. Et on aura donc environ 500 billets grand public qui auront un accès à la fan zone du PK0 d’une part et aussi au stand des forains de Teahupo’o d’autre part ".

    Il faut aussi noter qu’aucun billet – et surtout pas payant – ne sera émis pour aller assister à l’épreuve elle-même, sur le plan d’eau, sécurisé par les forces de l’ordre et l’armée, et auquel les embarcations privées ne pourront pas accéder. Quelques spectateurs non-officiels pourront se rendre sur site à l’aide des taxi-boats mobilisés par le Cojo. Mais là aussi les quotas seront très limités : environ 250 personnes par jour, tirés au sort au sein de la fan zone du PK0 et qui iront sur site le temps d’un heat avant d’être ramené vers le PK0. Là encore, ces places – auxquelles personne ne peut être sûr d’avoir accès – sont entièrement gratuites.

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