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  • Anthony Tejero | Crée le 25.06.2024 à 12h54 | Mis à jour le 25.06.2024 à 12h57
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    Les violences ont éclaté au nord du village, depuis le barrage installé par des militants sur la RT1 à l’intersection de la transversale qui mène vers Houaïlou. Photo Anthony Tejero
    Les exactions qui gagnent la Brousse depuis ce week-end ont notamment frappé la commune de Bourail. Ce lundi soir, dans le secteur de Nandaï où un barrage était installé à l’intersection avec la transversale, deux maisons et deux docks de la zone industrielle ont été incendiés. Des échanges de tirs ont eu lieu, mais selon nos informations, aucun mort et aucun blessé ne sont à déplorer.

    Alors que les violences ont gagné la Brousse, ce week-end, la mairie de Bourail confirme qu’une "vague de violence a continué de déferler de manière plus intense" dans la nuit de lundi à mardi.

    Selon le maire Patrick Robelin, ce lundi, en fin de journée, deux grands docks dans le secteur de la zone industrielle de Nandaï (appartenant à Matériaux center et Discount) ont été incendiés et deux villas ont subi le même sort, avec comme point d’orgue des échanges de tirs entre un riverain et des "barragistes".

    "Après l’annonce de l’extradition de leaders de la CCAT, dès dimanche, les gens ont décidé de monter en pression un peu partout dont à Bourail où il y a eu des affrontements avec les forces de l’ordre sur le barrage situé à l’intersection avec la transversale, explique le premier magistrat. Lundi, ces militants ont reçu de gros renforts spécialement venus de Houaïlou. Plusieurs dizaines de véhicules sont ainsi arrivées sur le barrage et les combats ont repris vers 16 heures."

    Selon nos informations, les militants ont été jusqu’à 300 sur le barrage, une situation "encore jamais vue" jugée très préoccupante.

    "Ce n’est pas bon ce qu’il se passe"

    Dans ce contexte, une première maison située en face du barrage a été brûlée. C’est alors qu’un voisin aurait sorti une arme et des échanges de tirs auraient eu lieu, avant que ce riverain ne s’enfuie et que sa propriété ne soit à son tour incendiée. "Contrairement à ce qui circule sur les réseaux sociaux, il n’y a ni mort, ni blessé, selon mes informations, juge bon de préciser Patrick Robelin, qui s’est rendu sur place ce mardi matin. Une information que les autorités ont confirmée aux Nouvelles calédoniennes.

    "La situation reste compliquée dans la commune. Ce n’est pas bon ce qu’il se passe. Je suis un pacifiste, un centriste qui veut trouver un accord tous ensemble. Je me rends sur les barrages. Ici, on se connaît tous et il faut continuer à se parler. Sinon la peur s’installe les uns envers les autres", martèle le maire, qui avec son conseil municipal, "condamne ces exactions" et exprime "tout son soutien aux familles touchées" par ces violences et "appelle la population au calme".

    Patrick Robelin affirme qu’en fin de matinée, la circulation sur la RT1 avait été rétablie sur l’ensemble de la commune avec le concours des forces de l’ordre "qui sont massivement arrivées du nord et du sud, lundi soir, et qui circulent en Brousse."

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